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69-La maison des hyperphrènes

Nous sommes le 8 janvier 2016, et en septembre 2014 j’avais déjà publié un article sur ce besoin d’avoir une maison à nous. Plus d’un an est passé, mais nous n’en avons toujours pas. Pourquoi? Parce que l’égoïsme est omniprésent à mon sens.

71-La maison des hyperphrènesIl s’agit pour les surdoués en errance d’avoir accès à leur vie, car la vie qu’ils mènent actuellement n’est pas une vie pour eux, c’est de la pure survie, au même titre que ceux qui essayent de survivre dans des villages attaqués par des armes fabriquées à Tulles où il ne faut surtout pas détruire les emplois dans l’armement en fermant ces entreprises de la honte. Certains trouveront peut-être que je vais un peu loin avec ma comparaison, mais qui peut réellement dire ce qui est pire? La violence psychique ou la violence physique? Finalement, ce n’est que celui qui subit cette violence qui peut réellement le dire, et alors ce jugement ne vaut que pour celui qui souffre.

Je rêve que dans chaque département, il y ait une telle maison, où trois ou quatre personnes habitent en permanence et deux ou trois viennent quelques semaines à quelques mois pour se ressourcer, discuter enfin de choses intéressantes avec des gens qui comprennent et acceptent nos différences. Mes lecteurs le savent, j’ai peu de moyens et sûrement pas les moyens d’acheter une telle maison, mais il y a tant de grandes maisons vides, notamment aussi dans les campagnes, parce que c’est devenu trop compliqué à gérer pour une petite famille d’aujourd’hui ou pour toute autre raison. Elles pourraient toutes être en lien les unes avec les autres au travers d’un Intranet, les unes auraient une piscine, les autres une table de massage, certaines un grand jardin et un atelier de bricolage, d’autre un atelier de peinture ou une cuisine pour y faire des essais de nouvelles recettes, d’autres encore des équipements de sport (tir à l’arc, aviron, ping pong, que sais-je encore). L’une pourrait même avoir besoin d’être refaite, on pourrait en faire un chantier communautaire, on s’amuserait à réhabiliter notre maison des surdoués! Comment peut-on nous refuser cela, nous qui souffrons tant, pourquoi personne ne veut-il aider? C’est comme le dit Prof. Turtur dans son livre sur l’énergie de l’espace ou du vide quantique, nous sommes l’un ou l’autre, nous sommes toujours et ne pouvons être que l’un ou l’autre: endormi ou réveillé, conscient ou inconscient. “Comment pouvons-nous accepter de payer 20 cents le kilowattheure alors qu’il y a une énergie infinie qui nous permettrait de l’avoir pour 1 cent, voire moins?” C’est pareil pour nous, comment peut-on gaspiller toute cette intelligence au RSA ou aux petits revenus, alors que nous pourrions avoir une vie meilleure pour tous en leur permettant de réaliser leurs rêves? Je vous le demande, comment faites-vous? Où êtes-vous? Et que faites-vous pour que ceux qui souffrent aient cette première maison?

65-Surdouance et ‘generation gap’

La séparation des individus par groupes d’âge commence dès la maternelle, car la pensée dominante veut que les enfants ou les adultes s’entendent mieux ou ont plus à partager quand ils ont un âge similaire.

FB-16-La Spirale dans le mondeLa Spirale Dynamique développée dans les années 60 nous a déjà montré que cette pensée est une erreur qui est à la base de nombreux conflits totalement superflus. Les gens s’entendent le mieux quand ils fonctionnent avec des gens qui sont sur le même valmème, ce qui signifie au même niveau d’évolution de la conscience. C’est pour cela que je me retrouve toute seule, car il n’y a personne dans mon entourage sur le valmème qui est celui de ma pensée, de mes valeurs profondes.

Et de nos jours, ce sont les travaux sur la surdouance ou l’hyperphrénie qui nous montrent indéniablement que ces cases de même âge sont malsaines. Notre monde est, certes, fait de cases, mais ici nous sommes dans le domaine des cases des caractéristiques et des intérêts similaires. L’hyperphrène fonctionne le mieux avec les gens qui lui ressemblent, ceux qu’on appelle en général l’âme sœur, si difficile à trouver, surtout si l’on ne communique pas.

Un de mes lecteurs m’a envoyé récemment le message suivant avec comme sujet “Remerciements et informations: “Bonjour Zapar,
Je viens juste de découvrir ton blog et commence à le parcourir, par ci, par là. J’y prends déjà beaucoup de plaisir.
J’ignore tout de vous mais crois comprendre que vous êtes en Alsace.
Organisez-vous des rencontres avec d’autres HP parfois?
Peut-être vous rencontrer est-il possible?
Vous disposez maintenant de mon adresse mail et je me tiens à votre disposition pour toutes questions.
Si je ne vous lis pas par message, je conserverai au moins le plaisir de vous lire via votre blog.
Excellente journée
Pseudo”

Un peu plus tard, je lui ai répondu: “Bonjour Pseudo,
Oui, je suis à côté de Strasbourg et vous? Et non, je n’organise pas de rencontres avec d’autres HP, je ne fais partie d’aucun groupe, trop décevants ceux de Facebook, mais je peux rencontrer des personnes individuelles, c’est bien plus intéressant pour se découvrir et pour échanger.
Au plaisir, Pseudo.
Bien cordialement et bon week-end”

HP-Generation gapSa réponse arriva trente minutes plus tard: “Merci de votre réponse, Zapar!
Oui, c’est avec plaisir que je vous rencontrerai quand vous en aurez le temps et l’envie.
J’habite au nord de Strasbourg, dans un petit village, mais m’y rends plusieurs fois par semaine pour me mêler à la foule, même si c’est bien souvent, en solitaire.
Mes disponibilités idéales sont :
– en journée, n’importe quand dans la semaine sauf jeudi et vendredi.
– en soirée la semaine, le mardi et mercredi.
Boire un thé, un café, l’apéro ou manger ensemble (je crois que l’on partage d’ailleurs le même mode alimentaire), ce sera à votre convenance et vous serez mon invitée, en remerciement de votre disponibilité.
Excellent week-end Zapar,
Pseudo”

Comme une caractéristique de ma surdouance est que je n’aime pas perdre mon temps, j’ai répondu de suite: “Bonsoir XY,
Je me déplace à vélo et de préférence pas le soir en ville, car je n’ai pas de lumière, et la police ne se gênerait pas pour me sanctionner vu qu’elle court constamment après les sous maintenant que la France est une gigantesque entreprise capitaliste.
Vous avez quelque chose à proposer? Sinon, je vous propose le Café Z, place W. Lundi ou mardi après-midi me conviendraient si ça va pour vous.
Et si cela vous dit, on peut déjà faire connaissance par écrit. J’habite à […], j’ai 57 ans et suis au RSA depuis trop longtemps déjà. Je parle 5 langues, suis une ancienne traductrice et en pleine phase de changement de vie, pour la 4e fois. Je serais ravie de faire votre connaissance.
Bonne soirée
Zapar”

Comme il n’a plus répondu, je lui ai envoyé un dernier message une semaine plus tard pour clarifier ma position: “Bonjour Loïc,
Vu que vous n’avez plus écrit, je suppose que vous êtes à la recherche d’une surdouée à marier ou pour une relation de couple? Et que mon âge réel vous a coupé l’envie de me connaître.
Pas de problème, les relations de couple classique ne m’intéressent pas, tout au plus sous le regard de l’observatrice.
Bonne continuation
Zapar”

C’est sans doute quelqu’un qui découvre la surdouance, car j’ai fait l’expérience que l’âge ne joue aucun rôle dans les relations entre surdoués. Quand on demande l’âge ou qu’on indique le sien, c’est une pure information qui permet de se situer, de se repérer par rapport à l’autre personne, un peu comme être femme par rapport à un homme ou l’inverse. Je connais plein de gens de mon âge, avec lesquels aucun contact intéressant n’est possible, alors que j’ai des contacts passionnants avec des gens qui ont 20, 30, voire peut-être même 40 ans de moins que moi et eux visiblement aussi avec moi.

Mais ce que ce jeune a visiblement encore à apprendre, c’est que même si on n’a plus envie de rencontrer une personne en raison de la différence d’âge jugée trop importante ou pour une autre raison, la moindre des choses est la politesse, le respect. Donc, on explique à l’autre personne pourquoi on ne veut plus la voir, pourquoi on revient sur sa promesse. C’est une petite chose, mais c’est aussi décevant combien de personnes n’ont plus ce contrôle personnel élémentaire.
Chez les vrais surdoués, il n’y a pas de “generation gap”, mais il y a un “intelligence gap” .

64-Réflexions suite à un suicide

Par Jeanmachin, un lecteur

Une de mes anciennes camarades d’études (au niveau lycéen) a réussi, il y a peu, à s’ôter la vie… J’en suis d’autant plus touché que je l’avais fugitivement croisée sans la saluer – mais sans la reconnaître non plus sur le moment – une vingtaine de mois plus tôt. Une femme élégante et au joli minois était restée presque une heure au guichet de la poste locale à négocier je ne sais quoi, passant à mes yeux pour une “intello caractérielle”.

Dépression-logoUn garçon de ma classe, elle et moi étions les seuls “-1”, les élèves avancés d’un an, de notre volée. Elle typait alors son apparence avec des lunettes rondes au cadre trop épais pour ne pas servir de code vestimentaire… Un certain histrionisme nous poussa, elle la première année, moi les années suivantes, à suivre un programme de théâtre – elle avait arrêté je ne sais pourquoi… Il semblerait qu’elle ait vécu une déception amoureuse avec un élève acteur plus âgé, un lunetteux lui aussi, très intello, sémillant et spirituel.

Et voilà!! La veille de ses 39 ans, au Nouvel-An, c’était game over. Les avis mortuaires ne sont apparus qu’un mois plus tard… Je me représente la chape de plomb, le rouleau compresseur, le pesant silence sur une famille qui parle de prier pour la paix de son âme: la terreur du signifié religieux d’un suicide.

Même si être avancé d’un an et ensuite plus rien ne pose l’étiquette de surdoué “bas de gamme”, je me risque à présenter cette tragédie comme liée à son avancement scolaire et au conditionnement social qui l’accompagne.

Comprendre plus vite, être impatient de concrétiser une idée, tend bien à marginaliser. Quelles valeurs va-t-on accorder à des facultés qui promettent de garantir un monde plus agréable à vivre mais menacent l’intégration sociale? À ma surprise, j’ai pu observer que certains élèves dont les notes étaient aussi bonnes voire meilleures que les miennes (lorsque mes notes étaient encore bonnes) évitaient la relative marginalisation inhérente à un avancement, et suivaient le cursus scolaire normal.

Établir un rapport de complicité entre personnes dont le fonctionnement est trop différent peut tenir du miracle, et le plus souvent on s’en tire en gardant une distance courtoise… Dans la vie, il y a soi et, il y a l’Autre, et l’Autre, c’est le plus souvent celui qui ne pense pas comme soi, et qui Suicidedemande autre chose que ce qu’on a envie de donner. Il faut donc s’attacher à chercher quiconque pourrait bien profiter de ce qu’on a à donner, et ce n’est le plus souvent pas son voisin, son parent.

Si un surdoué est en mal de projets gratifiants, je lui proposerais de définir le potentiel de bonheur maximal pour le vivant, réfléchir une forme de vie artificielle capable d’une extase perpétuelle jamais entachée de souffrances. Pourquoi ne programmerait-il pas en 3D des nano-bots à arranger en paysages somptueux, histoire de faire évoluer le monde virtuel…

Il y a tous ces humains, et cet embarras de graines plus ou moins bien faites et semées là où il faut, ces énergies plus ou moins faciles à dompter, ces rencontres qui ont lieu ou pas, ces diamants pas toujours taillables qui, s’il trouvaient leur écrin, garantiraient un grand pouvoir à quiconque le posséderait, au prix probable de passionnantes emmerdes…

Adieu N… 39 ans – 1 jour c’est tôt… Mais on te rejoindra tous dans finalement pas si longtemps…”

Il faudrait faire une “class action”, une plainte collective contre l’État qui ne fait rien pour les hyperphrènes, mais seulement pour les oligophrènes. Nous avons besoin de maisons par département qui accueillent des surdoués en errance. Il existe des personnes qui habitent de grandes maisons qui pourraient transformer leur maison en accueil temporaire. Il serait nécessaire de les informer par voie de presse ou sur Youtube.

63-La société et les surdoués

Un de mes lecteurs m’a envoyé ce message suite à l’un des mes articles.

La société essaye d’abattre les surdoués sans se salir les mains.

C’est pour cette raison que le surdoué est en grande souffrance, c’est pour qu’il se supprime lui même pour éviter qu’il découvre la vérité sur cette immense conspiration qu’est la société.
Tout a été organisé, comme vous ne pouvez pas vous l’imaginez, la société a étudié minutieusement les profils MBTI des surdoués INFJ, INTJ, INTP à même de comprendre la conspiration pour les détruire par une pression calculée.

65-La société et les surdoués– Isolement social et affectif (très facile)

– Isolement professionnel en le sabotant à l’école, en maintenant une structure cerveau gauche inadaptée au surdoué et en maintenant chez les jeunes une éducation de violences, sans valeurs, sans mœurs pour que les personnes dans sa propre classe soient à même de détruire le surdoué qui est plus sensible et timide pour qu’il se déscolarise.

En se retrouvant dans un isolement total = grosse souffrance = suicide ou tuerie de masse (j’ai étudié les profils).

Il y a également le fait qu’ils soient touchés par la schizophrénie, si la société peut déclencher la pathologie via une vie dure, stressante et aliénante et c’est gagné pour eux.

Il n’y a pas de hasard, les psychologues, psychiatres ne peuvent pas comprendre parce qu’ils ont été formatés à la sauce de la société, leur connaissances sont très limitées. La classe dirigeante qui a créé la société garde bien-sûr pour eux les connaissances évoluées. ”

Mon lecteur anonyme a bien étudié le sujet, malheureusement, il ne propose pas de solution. Mais de toute manière, que pourrait-elle être d’autre que l’isolement le plus total pour éviter les souffrances, mais cet isolement ne peut être bénéfique que s’il est vécu en communille, en petite communauté de surdoués avec une grande porte pour empêcher les oligophrènes d’entrer et de perturber.

J’ai écrit au procureur pour porter plainte contre l’État pour abus de confiance, mise en danger de la vie d’autrui et non assistance à personne en danger. Et je recommande à toute personne, concernée personnellement ou pas, de faire pareil. Cela fait un bout de temps, le 14 octobre plus précisément, mais je n’ai pas encore de réponse. Donc je continue à végéter avec mon haut potentiel qui ne sert à rien.

51-Homosexuels et surdoués

Un jour, j’ai vu passer sur ARTE un documentaire sur la situation des homosexuels, et plus je le regardais, plus j’avais l’impression que l’on parlait de moi, que l’on parlait de nous. On nous fait exactement la même chose, le rejet le plus total, même de la part de ceux qui se veulent thérapeutes humanistes. Au fait, doit-on en déduire que les autres sont des thérapeutes capitalistes et que l’argent est leur seule motivation?

Dès qu’on parle de ses problèmes avec la surdouance, les gens vous rejettent, ne veulent plus en entendre parler, vous déclarent fous. C’est exactement pareil avec les homosexuels.

52-Homosexuels et surdouésPour trouver l’argent pour payer cette maison qui doit nous garantir une vie décente loin de tous ces imbéciles qui nous entourent et qui ne veulent faire aucun effort, j’ai rejoint une plate-forme de financement participatif. Elle est absolument géniale et totalement unique car au moyen d’une formule de redistribution de dons, on reçoit automatiquement des dons et on n’a plus besoin de courir après des égoïstes qui ne veulent de toute manière rien donner. Et en ayant mis mon projet sur la plate-forme, j’aide d’autres à mettre leur projet personnel sur la plate-forme. Nous sommes une communauté d’entraide qui fonctionne. Pour des raisons qui me sont inconnues, mais je les ai peut-être mal interprétés, je n’ai pas le droit de citer son nom, ni de faire de la publicité, mais au travers de contacts personnels, il est question de créer du lien, je peux en parler. Si l’envie me vient, je peux organiser des petites rencontres à deux, l’autre et moi, ou maximum trois dans mon entourage à Strasbourg pour en parler et aider de nouvelles personnes à financer leur projet que ce soit la rénovation de leur appartement, une voiture, un voyage, des études ou un projet social comme le mien.

Les surdoués doivent vivre à part, dans un endroit reclus, les homosexuels aussi. Pourquoi vouloir imposer notre présence à des gens qui n’ont pas les connexions neuronales suffisantes pour comprendre, pourquoi vouloir nous mettre toujours dans des situations impossibles, car nous voulons que nos droits soient reconnus par des gens qui ne comprennent même pas que nous avons les mêmes droits qu’eux. Pourquoi nous infliger des souffrances, alors que nous pourrions vivre heureux entre nous, les homosexuels entre eux, les surdoués entre eux et juste le minimum de contact avec la société extérieure qui nous garantit une bonne entente avec les oligophrènes sans les provoquer. Ils n’y peuvent rien s’ils n’ont pas les axones nécessaires pour comprendre et si personne ne les prend par la main pour leur proposer des manières de les développer. Mais attention, il faut qu’ils aient envie qu’on les prenne par la main, alors mieux vaut ne pas leur faire comprendre qu’ils sont des oligophrènes. Certains pourraient en être terriblement vexés, mêmes s’ils savent que leur oliophrénie n’est pas de leur faute.

32-L’Afrique, espoir des surdoués

Exclus d’un travail qui les satisfasse, exclus d’un environnement social dont tout être humain a besoin, exclus de pouvoir se réaliser. Ce sont les surdoués-HP que l’Afrique accepte tels qu’ils sont.

Après avoir terminé la lecture du livre “Trop intelligent pour être heureux” de Jeanne Siaud-Facchin, j’ai commencé la lecture du livre “Différence & souffrance de l’adulte surdoué” de Cécile Bost, une femme qui se découvre surdouée à l’âge de 46 ans. Elle nous raconte le cas d’Aglaïa, qui comme moi, s’est toujours sentie en décalage en France et jusqu’à ce qu’elle découvre, comme moi, l’Afrique. A chaque fois que je suis en Afrique, je me sens bien, je suis utile, j’ai plaisir à vivre. Ici, chez moi, c’est tout le contraire.

WASSACODE-prireEn Afrique noire, j’ai eu l’impression que mon horloge était à l’heure, c’est bizarre, d’autant plus que ce sentiment est réciproque. Imagination riche et vive, idées inhabituelles, connexion entre ces mêmes idées, discussions ardentes… Ces éléments qui devraient caractériser les HQI (haut quotient intellectuel) pourraient aussi définir les cultures de la tradition orale, de la palabre et de la parabole. […] L’univers n’est pas vécu de façon schématique, prétendument rationnelle: la réalité englobe le monde de l’invisible, les génies, la magie… L’exceptionnel, l’inhabituel ne sont pas rejetés systématiquement comme dans les sociétés occidentales. […] D’une manière générale, je n’ai pas eu, là-bas, aussi souvent l’impression d’être dans une quatrième dimension, de m’agiter dans le néant, de parler à des marionnettes sourdes. La question de la synchronisation devient secondaire, la relation au temps n’est pas la même.

En France, quand on comprend un peu plus vite ou autrement que la majorité, le plus difficile à vivre (pour moi), c’est l’incrédulité ou le déni. Une expression qui m’a été souvent opposée en France est: “Je ne veux pas le croire”, ou sa variante “Ce n’est pas crédible”, ou pire encore “Tu n’es pas crédible”. C’est parfaitement idiot et impoli. Je n’ai jamais entendu ça en Afrique.”

Quand j’avais lu cela, j’ai enfin compris pourquoi je m’entends si bien avec les Africains et pourquoi j’ai tant de mal avec les Européens. Si je veux survivre, je dois retourner en Afrique noire. C-Cercle de chaussonsMais pour cela, il me faut des dons. Des dons que personne ne veut faire, soi-disant parce qu’ils ne me font pas confiance. La bonne excuse. Je ne connais personne qui soit aussi ouvert et transparent sur Internet que moi. Et quand on me demande, je donne toutes les précisions nécessaires. Un grand projet est en cours actuellement, des femmes tricotent 4000 paires de chaussons de nourrissons pour l’association ICEA – Initiatives Citoyennes Europe-Afrique. Nous en sommes à plus de 2800 qui s’entassent par groupe de 100 paires dans des cartons. C’est aussi cela, le travail pour le Sahel.

29-Une maison pour les surdoués HS

Arnaud de Montebourg claque tous les jours 150 euros pour son déjeuner, c’est ce qu’on apprend, comme ça, au cours d’une conversation banale. Et il n’est de loin pas le seul. Qui paye? Ceux qui travaillent contre un salaire, le contribuable qui paye des impôts et tous les pauvres qui versent la TVA pleine sur leurs consommations. De l’autre côté, nous avons des personnes très intelligentes au RSA que ce système de cons exploite tous les jours et qui produit un nombre croissant d’exclus de haut niveau. Dans un tel environnement, on ne peut que se suicider ou se couper autrement de son entourage destructeur.

Maison à la campagneNotre idée, c’est de vivre mieux en petite communauté dans une grande maison avec un jardin, à la campagne ou en banlieue, avec de la permaculture et des alternatives saines et soutenables, car nous en avons un besoin vital. Ce que la société nous offre ne peut nous satisfaire, ce n’est pas une question de volonté d’accepter, nous ne pouvons pas. C’est une question, non pas de neurones, mais de synapses.

Nous sommes un petit groupe de personnes touchées par la surdouance et en mal-être constant, certains d’entre nous sont même en grande souffrance. Un petit groupe de personnes cherche à trouver, en leg ou en dons, une grande maison à la campagne avec un grand jardin, d’autres recherchent une grande maison à louer avec un jardin et une terrasse en banlieue de Strasbourg.

Maison grande pour surdouésCertains d’entre nous ont été littéralement exclus de la société pour être trop humanistes, trop intègres, trop honnêtes, trop doux, trop gentils. Il faut visiblement voler et tromper de nos jours pour réussir sa vie. Malgré ces tristes constatations, nous ne pouvons revenir en arrière. Ceux qui cherchent une maison à louer cherchent au moins 6 chambres, 3 pour des surdoués qui y vivent et 3 qui viennent en chambre d’hôte pour se ressourcer auprès de personnes qui les comprennent. Car notre entourage nous détruit à force de ne pas nous écouter, de nous exclure, de ne pas nous comprendre, de nous abandonner.

Aidez-nous à créer la première maison pour surdoués adultes en souffrance en France.

08-La puissance des émotions

La capacité exacerbée des cinq sens explique l’extrême réactivité émotionnelle et l’importance de l’affectif. Et tous les sens en éveil de façon constante élargissent la réceptivité au monde. Les sciences ont Amydaledécouvert que chez les surdoués, l’amydale a une sensibilité particulière d’où résulte une perméabilité importante aux stimuli sensoriels. L’amydale est la première à recevoir les images, les sons, les odeurs, les sensations qui viennent de l’extérieur. Elle déclenche des émotions de façon automatique, sans analyse consciente préalable. Mais c’est dans le cortex préfrontal que l’on prend des décisions raisonnables, que l’on analyse les causes et les conséquences d’un problème. C’est cette incessante manière que le cerveau a de triturer la pensée qui fait que Antoine, le héros de “Comment je suis devenu stupide”, veut se faire retirer une partie de son cortex préfrontal par le pédiatre qu’il a conservé comme médecin à l’âge adulte afin de se fondre dans la masse des gens bien-pensants et heureux dans leur petit monde qui ressemble à celui du voisin.

FB-Violence du poingQuand l’amydale est surchargée par un trop-plein d’émotions, cela empêche le cortex préfrontal de fonctionner, il se met HS, et la charge émotionnelle envahit toutes les zones du cerveau comme une énorme vague qui déferle sur la plage. Sous l’emprise des émotions, tout peut arriver. Une surdouée racontait récemment qu’elle avait attaqué une porte et des objets à la hache!!! On va nous obliger à porter des panneaux autour du cou “Attention Surdoué – Danger“! Mais n’ayez crainte. Nous sommes des adultes, nous savons que la violence est mauvaise pour le bien-être de la société, donc même si nous réagissons beaucoup plus fort à des plus petites choses, nous sommes très vite touchés, blessés, nous avons aussi appris à nous contenir beaucoup.

Personnellement, je n’ai jamais eu d’accès de rage où j’aurais balancé de la vaisselle ou des objets à travers la pièce, d’ailleurs quand je vois que je m’emporte, je cède et laisse la fureur de l’autre s’évanouir dans le néant. J’ai crié, certes, d’autres ont donné des coups de poing d’une rare violence dans des murs ou des portes, mais l’agressivité contre soi ou contre les autres est rare, du moins, c’est ce que je ressens. Mais c’est peut-être aussi parce que je suis une femme que j’ai tendance à voir les choses de cette façon, car il est évident que les hommes sont plus enclins à la violence en raison d’une persistante réminiscence du temps où ils chassaient le mammouth. Et dire qu’aujourd’hui, des hommes costauds comme des ours ne mangent même plus une aile de poulet. Les temps ont finalement beaucoup et peu changé!