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69-La maison des hyperphrènes

Nous sommes le 8 janvier 2016, et en septembre 2014 j’avais déjà publié un article sur ce besoin d’avoir une maison à nous. Plus d’un an est passé, mais nous n’en avons toujours pas. Pourquoi? Parce que l’égoïsme est omniprésent à mon sens.

71-La maison des hyperphrènesIl s’agit pour les surdoués en errance d’avoir accès à leur vie, car la vie qu’ils mènent actuellement n’est pas une vie pour eux, c’est de la pure survie, au même titre que ceux qui essayent de survivre dans des villages attaqués par des armes fabriquées à Tulles où il ne faut surtout pas détruire les emplois dans l’armement en fermant ces entreprises de la honte. Certains trouveront peut-être que je vais un peu loin avec ma comparaison, mais qui peut réellement dire ce qui est pire? La violence psychique ou la violence physique? Finalement, ce n’est que celui qui subit cette violence qui peut réellement le dire, et alors ce jugement ne vaut que pour celui qui souffre.

Je rêve que dans chaque département, il y ait une telle maison, où trois ou quatre personnes habitent en permanence et deux ou trois viennent quelques semaines à quelques mois pour se ressourcer, discuter enfin de choses intéressantes avec des gens qui comprennent et acceptent nos différences. Mes lecteurs le savent, j’ai peu de moyens et sûrement pas les moyens d’acheter une telle maison, mais il y a tant de grandes maisons vides, notamment aussi dans les campagnes, parce que c’est devenu trop compliqué à gérer pour une petite famille d’aujourd’hui ou pour toute autre raison. Elles pourraient toutes être en lien les unes avec les autres au travers d’un Intranet, les unes auraient une piscine, les autres une table de massage, certaines un grand jardin et un atelier de bricolage, d’autre un atelier de peinture ou une cuisine pour y faire des essais de nouvelles recettes, d’autres encore des équipements de sport (tir à l’arc, aviron, ping pong, que sais-je encore). L’une pourrait même avoir besoin d’être refaite, on pourrait en faire un chantier communautaire, on s’amuserait à réhabiliter notre maison des surdoués! Comment peut-on nous refuser cela, nous qui souffrons tant, pourquoi personne ne veut-il aider? C’est comme le dit Prof. Turtur dans son livre sur l’énergie de l’espace ou du vide quantique, nous sommes l’un ou l’autre, nous sommes toujours et ne pouvons être que l’un ou l’autre: endormi ou réveillé, conscient ou inconscient. “Comment pouvons-nous accepter de payer 20 cents le kilowattheure alors qu’il y a une énergie infinie qui nous permettrait de l’avoir pour 1 cent, voire moins?” C’est pareil pour nous, comment peut-on gaspiller toute cette intelligence au RSA ou aux petits revenus, alors que nous pourrions avoir une vie meilleure pour tous en leur permettant de réaliser leurs rêves? Je vous le demande, comment faites-vous? Où êtes-vous? Et que faites-vous pour que ceux qui souffrent aient cette première maison?

43-Comment financer notre maison commune

Victor, Felix et moi, sommes trois personnes poussées par leur conscience à  mettre notre vie au service d’autres dans le besoin. Notre maison commune doit nous permettre d’agir et d’être efficaces dans notre service à autrui. Comme nous sommes d’âge différent, nous n’avons pas nécessairement les mêmes besoins. D’aucuns éprouvent le besoin d’être propriétaire, d’aucuns d’être locataires.

Nous voulons la financer au moyen d’une SCI avec deux entités: la première est une association de coopération citoyenne avec l’Afrique. Je ne cesse de répéter que dans un système capitaliste, le capitalisme devrait financer le social, mais il ne le fait pas. Alors Joli jardin pour nousil faut que les petites associations qui font un travail utile deviennent propriétaires d’une société ou d’une entité qui fait des bénéfices qu’elles leur reversent au lieu de devoir mendier constamment des dons et n’en reçoivent pratiquement pas. Ces bénéfices serviront alors à financer certaines activités des associations. On ne peut pas tout financer de cette manière, mais je trouve que c’est une stratégie à tenter. Pour acquérir ses parts de SCI, l’association aura besoin de dons ou de prêts sans intérêts de personnes privées qui soutiennent le travail de l’association.

La deuxième entité, c’est moi, la zapare, abandonnée, exclue et seule au monde. Comme l’écrit Cécile Bost dans son livre, beaucoup de surdoués se retrouvent avec très peu de moyens financiers, car exclus du système pour incompatibilité de visions du monde avec les gens qui se disent normaux.

Après 55 ans, il paraît que l’on reçoit une lettre du système de retraite, la mienne est arrivée récemment. Ci ce n’était la triste réalité, on pourrait se tordre de rire, car ils veulent me verser 12€ par mois en 2024. Du même ordre, c’est ce que me rapporte ma période à l’étranger: 335€ en 2024, soit 347€ en tout. J’ai donc tout à fait intérêt à me construire un projet qui me permettra de vivre dignement. Cela m’amuse en l’écrivant, car je ne compte plus le nombre de projets que j’ai déjà lancés pour me construire ma vie. Personnellement, je pense qu’une maison qui coûte 250.000€, cela donnerait 125.000€ pour l’association et 125.000€ pour moi.