61-Surdoués et communille

Beaucoup de surdoués adultes sont rejetés par leur famille, parce que leurs membres n’ont jamais été informés de ce qu’est la zaparité et parce qu’ils ne voient que le côté masque du ou de la surdouée et ne veulent jamais discuter de ce qui les habite vraiment.

La communille, vous le reconnaissez aisément, est composé de communauté et famille. Pour beaucoup de surdoués, la communauté est trop grande et la famille trop contraignante, trop restrictive.

CommunilleLa communille est un regroupement volontaire de personnes de différents âges et sexes en une petite communauté ou une grande famille dans l’idée de la grande famille africaine, mais d’empreinte européenne au niveau de la taille. Ce regroupement est basé sur un choix libre et tendant à trouver pour chacun de ses membres un bien-être intérieur, une protection du Moi qui ne se retrouve ni dans les communautés traditionnelles, ni dans les familles.

Ce besoin de communille est né chez moi il y a près de quinze ans bientôt. Jamais personne ne s’est trouvé pour vivre ce mode de vie. Maintenant que je connais la surdouance et ses problèmes, je vais peut-être en trouver deux ou trois, car la communille se ne forme pas, parce que le hasard a fait que les individus naissent dans tel ou tel environnement, dans telle ou telle famille, mais parce qu’ils ont pris la ferme décision, après mûre réflexion, de s’engager dans un petit groupe plus ou moins limité en nombre et d’y promouvoir le bien-être de chacun de ses membres.

Gerald HütherEn mai 2009, j’avais déjà développé ce concept qui est rejoint aujourd’hui par l’idée de Prof. Dr. Gerald Hüther, neurobiologiste allemand et son Académie pour le Développement du Potentiel. Pour mes besoins, en son temps, j’avais visité quelques communautés, mais je les trouvais trop grandes et je trouve que la vie à deux nous désocialise. On ne s’intéresse plus aux personnes vulnérables dans la société, mais à son petit monde personnel.