17-Justice, émotions et relations

Ressentir les émotions plus fortement que les autres rend les relations sociales difficiles, et nos comportements et réactions FB-15-Emotionspeuvent paraître démesurés, étranges, inadaptés: larmes, colère, peur. Sous le coup du jugement par les autres, notre propre ressenti nous fait parfois honte, car ils le considèrent comme inapproprié.

D’autre part, le sens exacerbé de la justice nous conduit aussi à des prises de position sévères, des interventions intempestives et des disputes fiévreuses de mots et gestes. Je suis un exemple typique de cet état de fait avec certains de mes articles sur Internet écrits au vitriol. Le manque de compréhension de nos pensées par les autres nous font douter de la possibilité de pouvoir compter sur eux pour nous aider, et les enfants et adultes peuvent se retrouver à bouder et sont alors inaccessibles à la discussion. Des situations difficiles pour nous et pour les autres.

HiérarchieLes adultes laissent entendre aux enfants qu’il y a un rapport hiérarchique entre eux, bien accepté par les petits d’hommes, mais les petits surdoués ne comprennent pas qu’ils ne peuvent pas poser certaines questions, discuter certains sujets, car les différences d’âge n’existent pas pour eux. Dans les rapports entre adultes, lorsqu’on se rend compte que poser certaines questions, s’intéresser à certains sujets qui nous passionnent est mal vu, alors on finit par se retirer, par ne plus poser de questions, par ne plus discuter de sujets intéressants. Et comme la banalité ne nous intéresse pas, on se retrouve seul. Il y a, certes, des surdoués qui vont bien, peut être même un grand nombre, mais la partie cachée de tous ceux qui ne peuvent pas consulter, car ils ne comprennent pas qui ils sont et pourquoi ils souffrent, et leur potentiel inutilisé est immense, ce qui révèle l’importance d’un accompagnement doux et éclairé.

Personnellement, je ne supporte pas les contraintes que d’autres veulent m’imposer. Par contre, j’accepte très bien les contraintes que je m’impose à moi-même parce qu’elles sont justes, parce qu’elles me permettent d’avancer. J’ai développé tellement d’idées pour sortir du RSA, mais je ne suis jamais aidée, tout le monde me tourne le dos, je n’arrive pas à créer une équipe solidaire qui pratique l’entraide. Je me détruis à petit feu et tout le monde laisse faire. Je me demande ce que pensent les gens qui lisent mon blog. Pourquoi le malheur me poursuit depuis que je suis revenue en France en 2002?