16-Être zapar, surdoué, HPI, c’est quoi?

Pour se penser, s’imaginer, se comprendre surdoué, hyperphrène, à haut potentiel (HP) ou zapar (être à part) à l’âge adulte, il faut en avoir saisi toutes les dimensions, toutes les nuances. Il faut avoir compris qu’il s’agit moins d’un haut niveau intellectuel que d’une intelligence aux composantes singulières qui modifie la façon de percevoir, comprendre et analyser le monde. Il faut avoir intégré que Affection en publicla dimension affective est une composante essentielle de la personnalité du surdoué. Être surdoué est peut-être finalement, d’abord penser avec son cœur, bien avant de penser avec sa tête.

Être surdoué, c’est une personnalité toujours marquée par ce double sceau: une intelligence puissante au fonctionnement qualitativement différent, une sensibilité intense qui imprègne chaque moment de vie.

Petit résumé à l’usage de ceux qui veulent comprendre d’un seul coup d’œil.

Être surdoué, ce n’est pas forcément être plus intelligent que les autres, mais fonctionner avec une intelligence différente.

HypersensibleQuand on est surdoué:

  • on est hypersensible,
  • on subit une ingérence émotionnelle constante,
  • on a une réceptivité sensorielle exacerbée,
  • notre empathie capte toutes les émotions des autres,
  • on a des capacités sur-développées des cinq sens.

Ce sont des composantes indissociables de notre personnalité.

L’intelligence du surdoué est riche et puissante, mais s’appuie sur des bases cognitives différentes:

  • une activation cérébrale d’une haute intensité,
  • un nombre de connexions de neurones significativement plus élevé, des réseaux de neurones qui se déploient dans toutes les aires du cerveau,
  • Arborescence de la penséeun traitement des informations en arborescence avec une ramification rapide d’associations d’idées qui ont du mal à se structurer,
  • un déficit de l’inhibition latente qui oblige le système cérébral à intégrer toutes les informations en provenance de l’environnement sans tri préalable: les surdoués en ont plein la tête,
  • une impossibilité d’accéder aux stratégies utilisées lors de la résolution d’un problème car les connexions se font à grande vitesse et en deçà du seuil de la conscience,
  • une intelligence intuitive et en images qui se débrouille mal du langage, des mots et de la structure verbale.

Les caractéristiques cognitives et affectives du surdoué sont validées par les connaissances scientifiques actuelles et en particulier par les neurosciences. Il ne s’agit ni de croyance, ni de mythe, ni de fantasme mais d’une réalité objectivable.

Tiré du livre “Trop intelligent pour être heureux” de Jeanne Siaud-Facchin

Deux vidéos pour compléter cette introduction

http://www.observation-et-imagerie.fr/douance/allo_docteur_surdoues.html

La seconde est sous la première.