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96-Échanges avec un commentateur

Récemment, j’ai trouvé un commentaire sous l’article précédent. Comme je ne veux pas trouver de stupidité ou de vulgarité sur mes blogs, les commentaires sont modérés. Et ce commentaire là m’a inspiré à y répondre sous forme d’article.

Personne ne va prendre le risque de donner à des personnes difficiles (ou impossibles) à satisfaire. Si vous êtes bien dans vos têtes mais qu’aucune activité rémunératrice ne vous paraît adéquate, l’espoir d’obtenir de l’argent pour raisons médicales existe. Il arrive que des psys diagnostiquent un handicap pour “trouble caractériel”. Il s’agit bien sûr de leur dire qu’on n’est pas en dépression, que seules les finances sont un problème, sinon il nous mettent en psychothérapie, ou même nous proposeront des médocs, ce qui n’est pas le but.

Matern

PS: les photos ne me choquent pas, une personne seule a vite fait le ménage; deux ou trois heures d’efforts à un rythme lent suffisent, à moins d’être très handicapé bien sûr.

Monsieur,

Donner-RecevoirMerci pour l’expression de votre opinion. Personnellement, je trouve qu’on donne de l’argent à des débiles pour qu’ils aient une vie décente, mais on la refuse à des surdoués à problèmes, parce qu’on part du fait erroné que les surdoués s’en sortent toujours, qu’une grande intelligence permet de toujours trouver des solutions à ses propres problèmes. Certes, il y a des surdoués qui s’arrangent très bien avec le système et se remplissent les poches en extorquant de manière légale l’argent des pauvres. Mais quand on a un esprit de justice très poussé, on ne participe pas à ce petit jeu méchant. Et quand on est toujours face à plus fort qui refuse d’aider, on finit comme tant de surdoués qui vivent en-dessous de leurs moyens dans une société de mésophrènes.

En outre, je m’érige contre cette idée fausse qu’il suffit de chercher du travail rémunéré pour en trouver. C’est archi-faux, encore plus au niveau d’un surdoué et pire encore quand le mot est au féminin. Et pour la majorité mentale, c’est faux également, car une simple réflexion mathématique devrait montrer qu’en multipliant la population sans réfléchir et en remplaçant les postes de travail par des machines, il arrive un moment où des gens sont superflus. Pour qu’ils ne fassent pas une révolution violente, on leur verse le RSA.

Pour les psys non formés à la surdouance, il est évident qu’ils vont diagnostiquer un trouble quelconque pour justifier leur existence et répondre à l’appel de l’industrie pharmaceutique. Personnellement, j’ai juste pitié des psys et ne vais plus les voir, je fais ma propre psychologie. C’est un sujet qui me passionne depuis longtemps. Mais notre blog pourrait aussi permettre qu’ils se forment à la surdouance, ce qui est de leur responsabilité dans le monde d’aujourd’hui.

Par ailleurs, la plupart des surdoués ne sont pas des personnes difficiles, juste différentes, il faut savoir les prendre, savoir comment ils fonctionnent, s’intéresser à leur personne et non à des babioles superficielles comme les mésophrènes ont l’habitude de le faire.

Donner-Recevoir Abbé PierreEt cela ne me viendrait pas à l’idée de demander de l’argent à l’État qui n’existe plus depuis 2012, qui est devenu une entreprise capitaliste comme une autre.

Je suis un être libre, doué de conscience et de raison et je m’adresse à d’autres êtres libres doués de conscience et de raison. C’est à eux que je m’adresse pour des dons pour l’association ICEA.

Pour ce qui est du ménage, pour la plupart des surdoués, c’est une tâche répétitive, ennuyeuse et de la routine, ce qui est contraire aux besoins d’un surdoué. Donc, on limite au strict minimum en général. Dans mon cas, je souhaite déménager, je ne vois donc nullement l’intérêt de faire le ménage ou de ranger. En outre, j’ai 40 cartons de notre association avec des chaussons de bébé pour un projet humanitaire. Je n’avance pas, parce que je fais du social et de l’humanitaire et que tout le monde s’en moque, nous ne recevons pas de dons.

Pour ce qui est d’être bien dans nos têtes, nous ne pouvons exister sans les autres, c’est d’ailleurs la raison, il me semble, qui pousse les mésophrènes à se marier et à créer des familles, et quand les autres nous excluent, nous refusent l’aide dont nous avons besoin, nous méprisent, alors évidemment nous ne pouvons aller bien. Les petits bonheurs des zapars que les autres ne comprennent pas souvent peuvent parfois servir à suppléer au manque de chaleur humaine, mais cela ne fonctionne pas souvent surtout si l’exclusion dure depuis des années. En fait, nous sommes souvent comme sur des montagnes russes émotionnelles avec des hauts et des bas constants, ce qui est éreintant à la longue et ne mène à rien. Donc, seule une maison commune nous apportera la solution dont nous avons besoin.

17-Justice, émotions et relations

Ressentir les émotions plus fortement que les autres rend les relations sociales difficiles, et nos comportements et réactions FB-15-Emotionspeuvent paraître démesurés, étranges, inadaptés: larmes, colère, peur. Sous le coup du jugement par les autres, notre propre ressenti nous fait parfois honte, car ils le considèrent comme inapproprié.

D’autre part, le sens exacerbé de la justice nous conduit aussi à des prises de position sévères, des interventions intempestives et des disputes fiévreuses de mots et gestes. Je suis un exemple typique de cet état de fait avec certains de mes articles sur Internet écrits au vitriol. Le manque de compréhension de nos pensées par les autres nous font douter de la possibilité de pouvoir compter sur eux pour nous aider, et les enfants et adultes peuvent se retrouver à bouder et sont alors inaccessibles à la discussion. Des situations difficiles pour nous et pour les autres.

HiérarchieLes adultes laissent entendre aux enfants qu’il y a un rapport hiérarchique entre eux, bien accepté par les petits d’hommes, mais les petits surdoués ne comprennent pas qu’ils ne peuvent pas poser certaines questions, discuter certains sujets, car les différences d’âge n’existent pas pour eux. Dans les rapports entre adultes, lorsqu’on se rend compte que poser certaines questions, s’intéresser à certains sujets qui nous passionnent est mal vu, alors on finit par se retirer, par ne plus poser de questions, par ne plus discuter de sujets intéressants. Et comme la banalité ne nous intéresse pas, on se retrouve seul. Il y a, certes, des surdoués qui vont bien, peut être même un grand nombre, mais la partie cachée de tous ceux qui ne peuvent pas consulter, car ils ne comprennent pas qui ils sont et pourquoi ils souffrent, et leur potentiel inutilisé est immense, ce qui révèle l’importance d’un accompagnement doux et éclairé.

Personnellement, je ne supporte pas les contraintes que d’autres veulent m’imposer. Par contre, j’accepte très bien les contraintes que je m’impose à moi-même parce qu’elles sont justes, parce qu’elles me permettent d’avancer. J’ai développé tellement d’idées pour sortir du RSA, mais je ne suis jamais aidée, tout le monde me tourne le dos, je n’arrive pas à créer une équipe solidaire qui pratique l’entraide. Je me détruis à petit feu et tout le monde laisse faire. Je me demande ce que pensent les gens qui lisent mon blog. Pourquoi le malheur me poursuit depuis que je suis revenue en France en 2002?