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109-A ceux qui veulent me détruire

J’en ai marre que l’on me coupe toujours de mes contacts sociaux par la malveillance des autres.

Je suis surdouée (QI 130) et hypersensible, je suis un être social comme tout un chacun et j’ai besoin de contacts sociaux comme tout le monde. Au lieu de cela, je dois vivre dans une immense solitude.

Pour trouver des pairs, je me suis inscrite sur le forum phpBB des hypersensibles, un type de forum que je connais bien. J’y ai passé plusieurs mois jusqu’à ce qu’un petit dictateur de Bakuman, un mâle alpha, un petit chef comme ceux que la majorité des gens détestent, m’a expulsée du forum, sans avertissement, sans explications, sans seconde chance avec un prétexte fallacieux qui disait que j’aurais proféré une insulte. Laquelle? Aucune idée! Comme dit, pas d’explication. Je sais que dans un message privé échangé avec ce monsieur, j’ai laissé transparaître que je considérais le président-fondateur de l’association, William, comme un psychopathe.

Il y a différents degrés de psychopathie, tous ne sont pas des égorgeurs de jeunes filles, mais tout comme la violence va d’un simple mot à la force la plus brutale et la plus meurtrière,  la psychopathie va  de la simple méchanceté morale au meurtre sans scrupules.

Un psychopathe, la majorité sont des hommes, ne ressent rien et éprouve même une légère à forte jouissance en faisant du mal à autrui. J’étais prévue pour animer le groupe de Strasbourg et pour ce faire et comme j’en ai l’habitude, je voulais être bien préparée. Je souhaitais donc, et cela me paraissait parfaitement normal, d’avoir les adresses mail des personnes enregistrées sur le site pour la région de Strasbourg, mais pas sur le forum. J’ai demandé à Bakuman et à Wiliam, ce dernier me répondit qu’il ne fallait rien précipiter!!! Je voulais les contacter pour les inviter à s’inscrire sur le forum et à venir à la réunion mensuelle. Je suis d’avis qu’il faut aller à la rencontre de personnes qui souffrent et ne pas les laisser dans leur souffrance, ce n’est pas humain.

Je suis en souffrance par manque de contacts sociaux et je sais que d’autres le sont aussi, mais il ne faut rien précipiter (quelle cruauté face à la souffrance). C’est ce que je reproche à ces gens qui se disent bienveillants, qui veulent diriger des groupes et qui, en fait, imposent une dictature sans merci pour ceux qui ne marchent pas dans les rangs. Je suis dégoûtée et me sens dans mon droit de dire ce que je pense, notamment en privé. Et même en public, la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 nous a confirmé ce droit. Je n’ai fait aucun mal, j’ai dit ce que je pense sur la base des expériences que j’ai faites. Comment peut-on se dire bienveillant et refuser les contacts humains?

Parce qu’on me fait du mal au contraire de m’aider, j’utilise mes moyens pour me défendre.

Charlotte67

52-Pour une histoire de draps zapare

Les relations humaines sont vraiment une catastrophe. Pas étonnant que les zapars se retirent dans leur coin et refusent les contacts qui leur font du mal.

Simone, la cinquantaine, arrive chez sa mère qui est en train de repasser un drap pour elle. Le drap blanc est plié en deux, le premier côté est déjà repassé, elle est aux trois quarts du deuxième côté et demande à sa fille de l’aider à le plier. Simone lui dit qu’il suffit de le plier au milieu et s’étonne que sa mère ait besoin d’aide pour plier un drap.

53-Pour une histoire de draps!Thérèse, la mère, lui répond qu’elle a toujours fait ainsi et ne changera pas. Simone s’énerve, il n’en faut pas plus que cela pour une zapare en errance, quand elle regarde sa mère séparer les deux côtés du drap plié dans le sens de la longueur pour le plier dans le sens de la largeur!!! Et elle lui répond que si elle s’entête à faire toujours les choses de la manière surannée, alors qu’il y a plus pratique, il faut savoir plier le drap toute seule, et Simone retourne à sa préparation spéciale pour la cuisine, tout en entendant encore sa mère lui maugréer, “moi, j’pourrais pas non plus vivre comme toi!”

Pour Noël, Simone qui est au RSA avait offert à certains des membres de sa famille, le livre de Cécile Best à 19,90€. Neuf personnes en tout pour 179,10€, alors que les miettes que l’État laisse aux personnes au RSA totalisent 152,45€ pour les cadeaux de Noël. Sa propre sœur ne l’a pas lu, sa mère passe tout ce qui est psychologique sous silence, certains hommes de la maison mettent cet état de fait en doute, “la zaparité, ça n’existe pas” ou “tu es surdouée?” alors qu’ils ne voient que le masque et n’ont aucune idée de ce qui se cache derrière et de sa souffrance au quotidien. C’est comme cela que l’on pousse les gens au suicide: obliger une zapare à devenir stupide pour cadrer avec le reste, c’est comme obliger un homosexuel à devenir hétéro pour cadrer avec le reste. C’est la même lutte, le même dégoût, mais les homos au moins ont un lobby, les zapars ne sortent pas de leur trou, puisqu’ils souffrent trop! On tourne en rond, et seule une personne gentille qui les accepte tels qu’ils sont pourraient les faire sortir de leur misère.

Pour l’histoire du drap, c’est une question qui taraude encore Simone, alors qu’au repas, sa mère avait déjà tout oublié, mais elle saura toujours trouver la bonne pique au moment où il ne faut pas! De son côté, Simone toujours à la recherche d’idées pour se simplifier le travail-corvée, toujours prête à apprendre une nouvelle façon de faire plus rapide, mais signifiant un changement, oublie parfois que changer les habitudes n’est pas associé à la simplicité pour une personne de 80 ans! Et si on lui rétorque qu’elle pourrait être contente que sa mère lui repasse les draps, elle a l’habitude de rétorquer qu’elle n’a pas forcément besoin de draps repassés et que dans les années 50, on repassait même les caleçons!

49-Surdouance et solitude angoissante

Commentaire suite à un test sur la solitude sur psychologies.com

La solitude est pour vous l’équivalent d’un enfer: vous cherchez à la fuir à tout jamais. Vous faites tout pour éviter de vous retrouver seul(e), avec votre monde intérieur notamment, qui vous panique facilement: probablement chargé d’angoisses anciennes et à coup sûr dépourvu de sentiment de sécurité, il en est apeurant.

032-Place Kléber in Strasbourg-FranceAussi, tant que vous êtes dans l’agitation de la vie active et des relations, tout va bien: votre attention est fixée sur l’extérieur. Mais quand vient un instant de silence ou d’isolement, vous sentez vos peurs remonter et prendre le devant de la scène. Et vous vous sentez impuissant devant cette anxiété.

La capacité d’être seul(e) s’acquiert dès le plus jeune âge, lorsque l’enfant a pu intériorisé sa mère et le sentiment de sécurité qui lui est lié. Peut-être avez-vous eu, enfant, des expériences de séparations non intégrées, et donc vécues comme source d’angoisse encore aujourd’hui? Apprenez petit à petit à retrouver en vous la confiance: essayez d’être seul(e) d’abord un petit moment, puis de plus en plus longtemps.

Seule au mondeCréez en vous-même un être bienveillant, sécurisant, objet intérieur positif auquel vous pourrez faire appel lorsque vous serez seul(e). Il vous aidera à passer de la solitude angoissante à la solitude apaisante, positive… Enfin, des approches comme la sophrologie pourraient vous aider à vous réapproprier cette capacité d’être seul(e)… d’abord en présence du thérapeute, puis ensuite, seul(e) avec vous-même.”

Cet exemple de test de psychologies.com montre une fois de plus que la personne seule doit toujours chercher la faute chez elle, alors que nous sommes des êtres sociaux comme le montre si bien Gerald Hüther, des êtres humains qui n’existent qu’au travers des autres. Ce sont donc, comme je ne cesse de le dire, les autres qui créent la solitude et ce ne sont que les autres qui peuvent l’arrêter en arrêtant de pratiquer l’exclusion, en adoptant un autre mode de comportement dans les relations sociales. Et si je ne me suis pas encore suicidé, c’est sans doute parce que j’ai cette force en moi, cette petite Sonia bienveillante, sécurisante et positive qui vit avec moi, la grande Sonia, une vie que seules nous deux connaissons mais dont nous avons décidé qu’elle serait fascinante.

48-Je cherche ma sœur

Elle devrait être née avant le 8 mai 1957, elle devrait avoir du cœur, être gentille, bienveillante, appliquer la Loi du plus Faible selon les indications de Lisa qui ouvrira bientôt à nouveau un blog de politique citoyenne, parler et écrire correctement sa langue maternelle, être ouverte d’esprit, avoir fait des études pour pouvoir discuter de choses intéressantes, avoir l’esprit critique, elle sera créative et dynamique, aimant la beauté et la douceur. Elle ne sera pas effrayée par une sœur surdouée et ses spécificités, elle me soutiendra dans la plupart de mes activités, partagera ma vie comme le font les sœurs jumelles, pas nécessairement physiquement, mais au niveau du lien. Elle aura une maison avec un jardin et ne sera pas ou plus mariée. Elle vivra seule, et les hommes seront un détail dans sa vie, agréable parfois, mais non pas la chose principale.

49-Je cherche ma soeur

Il est évident qu’il s’agit d’une sœur de cœur, j’ai déjà trois frères de cœur, ils sont tous africains, plus précisément sahéliens. Elle devrait donc également aimer l’Afrique et accepter et comprendre mes besoins dans ce domaine. Je sais que je cherche le mouton à cinq pattes, ce qui ne m’empêche pas de le chercher, et avec un mouton à une patte, un autre avec deux pattes et un troisième avec deux pattes, on peut aussi faire un mouton à cinq pattes.

Ce sont ces liens étroits et profonds qui manquent à de nombreux surdoués. Les familles les rejettent pour incompatibilité de fonctionnement, les amis leur tournent le dos pour les mêmes raisons, donc ils construisent des liens profonds autrement, par petits bouts.