49-Surdouance et solitude angoissante

Commentaire suite à un test sur la solitude sur psychologies.com

La solitude est pour vous l’équivalent d’un enfer: vous cherchez à la fuir à tout jamais. Vous faites tout pour éviter de vous retrouver seul(e), avec votre monde intérieur notamment, qui vous panique facilement: probablement chargé d’angoisses anciennes et à coup sûr dépourvu de sentiment de sécurité, il en est apeurant.

032-Place Kléber in Strasbourg-FranceAussi, tant que vous êtes dans l’agitation de la vie active et des relations, tout va bien: votre attention est fixée sur l’extérieur. Mais quand vient un instant de silence ou d’isolement, vous sentez vos peurs remonter et prendre le devant de la scène. Et vous vous sentez impuissant devant cette anxiété.

La capacité d’être seul(e) s’acquiert dès le plus jeune âge, lorsque l’enfant a pu intériorisé sa mère et le sentiment de sécurité qui lui est lié. Peut-être avez-vous eu, enfant, des expériences de séparations non intégrées, et donc vécues comme source d’angoisse encore aujourd’hui? Apprenez petit à petit à retrouver en vous la confiance: essayez d’être seul(e) d’abord un petit moment, puis de plus en plus longtemps.

Seule au mondeCréez en vous-même un être bienveillant, sécurisant, objet intérieur positif auquel vous pourrez faire appel lorsque vous serez seul(e). Il vous aidera à passer de la solitude angoissante à la solitude apaisante, positive… Enfin, des approches comme la sophrologie pourraient vous aider à vous réapproprier cette capacité d’être seul(e)… d’abord en présence du thérapeute, puis ensuite, seul(e) avec vous-même.”

Cet exemple de test de psychologies.com montre une fois de plus que la personne seule doit toujours chercher la faute chez elle, alors que nous sommes des êtres sociaux comme le montre si bien Gerald Hüther, des êtres humains qui n’existent qu’au travers des autres. Ce sont donc, comme je ne cesse de le dire, les autres qui créent la solitude et ce ne sont que les autres qui peuvent l’arrêter en arrêtant de pratiquer l’exclusion, en adoptant un autre mode de comportement dans les relations sociales. Et si je ne me suis pas encore suicidé, c’est sans doute parce que j’ai cette force en moi, cette petite Sonia bienveillante, sécurisante et positive qui vit avec moi, la grande Sonia, une vie que seules nous deux connaissons mais dont nous avons décidé qu’elle serait fascinante.