71-Suicide de surdouée

La surdouance fait l’objet de plus en plus de recherches par les scientifiques et les gens intéressés car touchés par le phénomène. En fait, il ne s’agit pas d’un phénomène passager, il s’agit de caractéristiques de la personne que l’on ne peut absolument pas changer. Les surdoués sont des 16-Suicide de surdouée à Eckbolsheimindividus dont le cerveau fonctionne autrement que celui des personnes qui se considèrent normales et qui considèrent les autres comme folles parce qu’elle ne pensent pas comme elles et voient la vie autrement.

Le nombre de neurones dans le cerveau n’est pas différent entre les personnes soi-disant normales et les surdoués, zapars ou hyperphrènes. On peut le voir un peu comme les villes et le réseau routier en France. Les villes et villages sont les neurones, et les routes et autoroutes sont les liaisons synaptiques. Ce sont celles-ci qui sont disponibles en nombre bien plus important chez les surdoués que chez les personnes qui ne le sont pas. Cela leur donne, certes, des avantages qui font souvent des jaloux, mais ce sont justement ces jaloux qui transforme ces avantages en inconvénients ou en handicaps. Les gens les rejettent, les évitent, s’étonnent de leurs besoins et les déclarent fous en raison de leurs idées. Les surdoués sont des personnes qui ne se préoccupent pas de ce que pensent les autres, qui aiment discuter d’idées qui font travailler et progresser l’intellect et l’humanité plutôt de ce que fait le voisin.

16-Suicide de surdouée à EckbolsheimLes surdoués n’ont souvent aucune patience avec les autres qu’ils trouvent trop lents. Ils sont exigeants, minutieux, pointilleux. Leur esprit social et écologique est très développé, de sorte que ceux qui ne veulent que profiter de leur vie et ne rien faire pour protéger la planète ou aider les pauvres abandonnent les zapars à leur solitude, car à leur contact, ils se sentiraient en situation d’infériorité.

Ces hypersensibles dans divers domaines sont capables de s’arrêter dans la rue et de se boucher les oreilles à l’approche d’une ambulance car le bruit de la sirène leur fait mal aux oreilles. Ou ils ont la faculté de ressentir les émotions d’autres personnes. Ils ont les meilleures idées pour la gestion d’une entreprise, d’une commune ou d’une région, mais ne sont que rarement écoutés.

Quand on a un cœur social, que l’on est orienté au bien-être des plus faibles, mais qu’on n’a aucun moyen, que l’on ne peut parler de son mal-être à sa famille et que les soi-disant amis ne veulent plus le supporter, alors l’appel du suicide se fait de plus en plus pressant, car c’est le seul moyen d’arrêter cette insupportable souffrance.

C’est ce qui a dû arriver à ma camarade de classe, Edwige, que personne n’a voulu ou n’a su aider et qui est partie sans que j’aie pu lui reparler. C’est en son hommage que j’écris cet article.