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09-Au secours, j’en peux plus!

Un adulte surdoué était un enfant surdoué, reconnu ou pas. Les caractéristiques cognitives et affectives du surdoué sont validées par les neurosciences. On ne peut donc en aucun cas parler de croyance, de mythe ou de fantasme ((comme l’assistante sociale de ma commune)) mais d’une réalité objectivable, même si la majorité des psychologues, psychanalystes et médecins ne sont pas formés à nos particularités et pensent qu’être surdoué, c’est avoir une grande intelligence et donc absolument réussir sa vie. ((C’est ce que pense tout mon entourage qui refuse en plus de se former en lisant le livre que je leur ai offert sur nos souffrances pour Noël.)) Donc ceux qui ne réussissent pas n’existent pas. ((Si, si, j’existe, je suis là, et ce sont les égos super-puissants de ceux qui pourraient m’aider, mais ne le font pas, qui me font souffrir tous les jours. C’est monstrueux)).

Et des psychologues affirment que si certains surdoués vont mal, cela vient du fait qu’ils ont une psychopathologie psychanalytique Arrogance et condescendanceclassique sans aucun lien avec leur personnalité. ((C’est du n’importe quoi de gens qui n’y comprennent justement rien. Ils n’ont pas les connexions neuronales suffisantes pour comprendre, des demeurés en quelque sort si l’on veut les mettre dans une case négative.)) Et ils défendent même l’idée que l’intelligence est un rempart contre la dépression. Foutaises! C’est tout simplement cruel et inhumain d’exclure toute une frange de la population, ignorer que l’intelligence excessive est forcément anxiogène et qu’elle génère une sensibilité, une lucidité, une façon d’être au monde qui marquent l’ensemble de la personnalité. ((Justement, très cruel et l’on en vient à des réactions J'en peux plusextrêmes et on prend les autres pour de vrais cons, alors que si on y réfléchit ils ne le sont pas tant que cela, juste pas assez de connexions)).

On aide tous ceux qui ont beaucoup moins d’intelligence que la moyenne avec des structures et des aides particulières, mais pour ceux à l’autre bout du milieu, il n’y a rien, néant! Juste de l’intelligence en plus, donc pas besoin de s’inquiéter. Aucune raison de prendre en compte toutes les singularités et les difficultés d’adaptation que cette intelligence excessive génère. Cela nous met vraiment, vraiment très en colère et nous entraîne dans la dépression existentielle qui peut aller jusqu’au suicide. A chaque fois que je demande de l’aide, la réponse est non. J’ai tout perdu et personne ne veut le remplacer, mais quand eux perdent quelque chose, une voiture, des sous, un morceau de leur santé, ils sont les premiers à crier à l’aide aux assurances. C’est bien comme le disait déjà Jean Renoir, à savoir que “le malheur en ce monde, c’est que tout le monde a ses raisons.”