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31-Surdouance et tout ou rien

“Je trouve que c’est dommage de voir quelqu’un avec votre talent dans un boulot qui le rabaisse.” Cette phrase tirée d’une série américaine “Burn notice”, elle me parle, fortement même, car les autres aimeraient me voir travailler dans le système, sous les ordres d’un chef. Pour moi, c’est l’image d’un boulot qui me rabaisse. Alors pour continuer à faire ce qui me plaît, la seule et unique chose qui m’intéresse et qu’on m’empêche de faire, je continue à travailler pour moi en attendant de sortir de ma voie de garage.

Ressources litière TLBCe matin, c’était de la transformation de matières premières en un produit intermédiaire pour de la litière de toilettes à litière bio-maîtrisée. Quelle connerie se diront ceux qui ont des postes de médecins, d’avocats, de députés ou de hauts fonctionnaires, qui se préoccupent constamment de ce que pensent les autres, qui sont dans le paraître plutôt que dans l’être, qui ne savent même pas ce que le développement personnel veut dire. Pour moi, c’est l’écologie et le respect de la nature pris au sérieux, je prépare cela pour mes futurs besoins dans la future maison où ma vie sera encore plus écologique.

Pour midi, j’ai découpé une patate douce en rondelles de 1 cm cuites à l’au, que j’ai mangées avec un bout de bûche de chèvre et Détail du compost en seauun peu de moutarde. Là aussi, cela doit changer, avoir des repas équilibrés, végétariens, mais à plusieurs. Et je me dis que chacun a droit à des petits plaisirs au cours d’une journée. Les miens m’ont même fait pleurer de rire aujourd’hui avec une scène de la série “Burn notice”. J’aime bien cette série qui joue sur la séduction et l’intelligence d’une manière suffisamment smart pour mon intellect, avec des réparties qui vous laissent bouche bée.

Pour l’après-midi, le programme de début, c’est le découpage de peaux de bananes et d’épluchures de légumes en petits morceaux. C’est pour constituer mon compost, encore une obsession écologique au milieu d’un m’en-foutisme général.

Petits morceaux pour litièrePuis la suite, c’est à nouveau la transformation de matière première à litière. On se sent tellement bien avec un Master II à faire ce genre de travail. Mais pour le moment, il n’y a rien d’autre. Donc, on fait ce qui est à faire et qu’on a envie de faire. Il y a aussi l’option tricot pour que les doigts fassent autre chose que couper du carton, ce qui fait mal à la longue. Ce sera mon projet ou rien!

“La différence entre le possible et l’impossible réside dans la détermination qui sommeille en toi.” – Auteur pour le moment inconnu.