02-Survivre en tant que zapare

Depuis longtemps, je me sens différente et n’ai que des relations sociales très limitées. Avec la Spirale Dynamique, je pensais avoir Spiralecompris mon problème et trouvé mon groupe où je me sentirais bien. C’est un modèle de l’évolution des consciences et des valeurs profondes des individus et des sociétés. Mais quand on passe d’une circonvolution qu’on appelle valmème à une autre, il y a des conditions et des états du changement. Ces derniers sont au nombre de cinq et s’appellent Alpha, Bêta, Gamma, Delta et Nouvel Alpha. Gamma est une période de crise qui peut conduire jusqu’au suicide. Je pensais pouvoir travailler avec les gens de la Spirale, mais une fois de plus, je n’ai rencontré qu’égoïsme et hypocrisie, pas moyen de travailler ensemble. Donc, j’ai poursuivi mes recherches tout en comprenant que je dois me mettre à l’abri des attaques constantes.

La pensée dominante associe une intelligence quantitativement élevée, plus intelligents que la norme – je me souviens que j’étais parmi les premières en primaire, j’avais des prix et de belles remarques dans les bulletins – avec une capacité d’adapter cette intelligence aux exigences de l’environnement (école, travail, société) à une intelligence différente en qualité et non en quantité et qui peut être une source de souffrances et d’échecs, la nôtre, celle des surdoués qui sont intelligents autrement. Et on oublie que comprendre, analyser, mémoriser vite n’est pas synonyme d’avoir la science infuse. Et on minimise que l’extrême intelligence est indissociable d’une extrême sensibilité et d’une extrême réceptivité émotionnelle.

Et ce qu’il faut retenir et enfin quelqu’un l’écrit noir sur blanc, p. 17: l’hyper-intelligence et l’hypersensibilité vulnérabilisent et fragilisent. Il faut donc se protéger, puisque les autres font mine de ne rien voir.

Et pour ceux et celles qui s’étonneraient de ce terme de zapare, c’est un néologisme construit à partir d’une histoire dans le livre de Cécile Bost “Différence et souffrance de l’adulte surdoué”. Au masculin, c’est zapar et la maladie qui ne se guérit pas est la zaparité.

01-Trop intelligent pour …

…être heureux.

Je sais depuis environ deux ans que je suis hypersensible, depuis bien plus longtemps, je sais que je pense et fonctionne autrement que les autres. Depuis peu je m’informe sur ce qui fait ma spécificité, ce qui me donne mes particularités, là où je me reconnais. On nous appelle les surdoués, les personnes à haut potentiel et je viens d’acheter mon premier livre sur le sujet.

C’est le livre “Trop intelligent pour être heureux” de Jeanne Siaud-Facchin qui explique mon mal-être, mon exclusion, le mépris de mes congénères qui ne sont plus que l’ombre d’eux-mêmes, des égoïstes, des traitres, des menteurs, des hypocrites. Je ne me laisse pas faire, c’est la raison d’être de ce nouveau blog qui constituera un peu mon journal personnel, le seul lien avec la société dehors.

FB-Trop intelligentIl y a d’autres livres sur le sujet, mais disons, vu que mes moyens financiers sont plus que limités, je me suis limitée à un seul, celui-ci.

Être surdoué, qu’est-ce que ça veut dire?

Nous allons le découvrir peu à peu. Car je fais partie comme beaucoup de personnes qui se retrouvent dans des groupes virtuels de surdoués avec de hauts potentiels sur Internet, des personnes qui se révèlent être surdouées et en difficulté. Des surdoués qui cherchent des réponses adaptées à notre malaise, nos problèmes de vie, d’intégration et de réussite.

Car la société dominante nous rejette, vu qu’elle considère le surdoué comme une personne supérieurement avantagée, plus intelligente que les autres, alors que ce n’est souvent pas le cas, mais notre intelligence a une autre façon de s’exprimer. Il s’agit de comprendre et d’admettre ce paradoxe central qui fragilise le surdoué sur son parcours: la relation intime qui existe entre l’extrême intelligence et la vulnérabilité psychique.

Je ne sais plus quoi inventer pour continuer à vivre, tout ce que j’ai créé à été détruit. Je déprime à répétition et ne me sens plus vivre au milieu d’êtres humains.

Le plus insupportable, c’est quand les psychologues et thérapeutes qui se sont spécialisés dans ce domaine vous refusent l’aide dont vous avez besoin.