27-Les tests

Un bilan devrait être complet et pratiqué par un psychologue expérimenté. Ce que j’ai fait à l’époque sur Internet n’a donc pas grande valeur, mais mes expériences de la vie bien plus. Pour être complet, le bilan doit avoir deux parties :

1. L’évaluation de l’intelligence et les ressources cognitives disponibles.

2. Les recherches dans la personnalité pour comprendre l’organisation de l’affection et la situation psychologique. ((Je n’ai vraiment pas besoin de cette recherche, je la connais depuis trop longtemps, ma situation psychologique!))

L’évaluation de l’intelligence par un test n’a de sens que si c’est resitué dans une approche globale de la personnalité. Sinon, cela n’aura été qu’une petite facette de la personne dont l’interprétation peut être erronée.

Figure de ReyDepuis qu’on les pratique, les tests existent en grand nombre, mais certains sont préférés pour le domaine des surdoués, notamment pour le fonctionnement de l’intelligence, le WAIS qui signifie Wechsler Adult Intelligence Scale. On pourra aussi vous proposer les matrices de Cattell, la figure de Rey, le D48 en fonction de ce que l’on recherche. Pour la personnalité, les tests s’appellent Rohrschach et Z pour Zullinger. Le WAIS est le test le plus utilisé par les psychologues, mais il ne mesure pas le QI, uniquement son expression. Il est adapté pour être passé de 16 à 89 ans et révisé tous les dix ans, il faut veiller à avoir toujours la dernière version. Les tests sont également différents en fonction du pays où ils sont passés.

Le QI est un score global qui reflète l’intelligence générale. Il est composé du QI verbal et du QI performance. Et le psychologue calcule quatre autres indices en combinant différents scores obtenus lors des épreuves: compréhension verbale, organisation perceptive, mémoire de travail et vitesse de traitement. Et au-delà de ces indices, plus de cinquante valeurs peuvent être tirées du test WAIS.

HPI-Courbe de GaussLes scores de QI sont répartis sur une courbe que l’on appelle courbe de Gauss selon le mathématicien allemand Friedrich Gauss, une courbe en forme de cloche. On pose que la moyenne est 100 et que l’intervalle de confiance ou écart-type est de 15. Il est évident que plus on s’éloigne de la moyenne, plus notre fonctionnement intellectuel est différent. On considère que l’intelligence normale va de 85 à 115, ce qui est le cas pour 68% de la population, hommes politiques et directeurs de tous poils inclus. 14% ont une intelligence supérieure entre 115 et 130 et 14% ont une intelligence inférieure entre 70 et 85. Le surdon intellectuel commence à 130 et concerne 2% de la population et de 55 à 70, également 2% de la population, ce sont les déficients intellectuels.