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104-Le secret du surdoué

Récemment un nouveau petit livre sur la surdouance m’est tombé entre les mains. Il s’agit de celui de Raymonde Hazan: Le secret du surdoué où elle raconte entre autres des épisodes de sa vie de surdouée. Elle a fait imprimer en gras les phrases les plus importantes et je les ai recopiées ici:

  1. Un surdoué ne pose pas de questions, les réponses ne le satisfont pas, il a besoin constamment de chercher à comprendre par lui-même.
  2. Le surdoué fonctionne principalement par ses ressentis, son affect, son instinct, ses intuitions et ses émotions.
  3. Ainsi, le surdoué se dissimule dans son monde où depuis sa plus tendre enfance il a compris sans pouvoir le dire… qu’il est différent.
  4. Le surdoué va faire des efforts surhumains pour faire croire aux autres qu’il est semblable.
  5. Dans un groupe, le surdoué s’échappe vers ses rêves afin de supporter l’intégration de faux-semblants qu’il a mis en place.
  6. Le surdoué ne sait pas faire comme tout le monde.
  7. Le surdoué est capable d’enregistrer un grand nombre de données qu’il ressort s’il le juge utile et selon sa motivation affective.
  8. Un surdoué sera un excellent élève si ses professeurs l’acceptent dans sa différence avec son extrême sensibilité et s’ils lui montrent de l’affection.
  9. Mais le drame de l’enfant surdoué c’est que le système ne lui convient absolument pas. Le surdoué est un créatif, le système est mécanique.
  10. Le système peut rendre malade un enfant surdoué.
  11. Le surdoué a besoin d’évoluer dans la créativité où il peut diffuser son extrême sensibilité.
  12. Le surdoué est idéaliste, passionné et il ne vit que de ses envies.
  13. Le surdoué selon ses envies, ses désirs et ses passions peut changer de cap, il est anticonformiste ce qui déstabilise son entourage.
  14. Un surdoué se passionne pour un métier, une profession qu’il va exercer assidûment. Mais dès qu’il en a fait le tour… il démissionne… Sa passion est assouvie!
  15. Le surdoué ne connaît pas le temps et comprendre est plus important que de se nourrir.
  16. Il est aussi extrêmement timide et toute sa vie il tentera de dépasser cette timidité parfois avec de la provocation ou de l’arrogance.
  17. Le système social est un barrage à ses désirs.
  18. Le surdoué est un être entier, il n’est pas un homme de compromis.
  19. Un surdoué sans amour se meurt.
  20. Le surdoué est indépendant (matériel) sans autonomie (affectif ).
  21. Le surdoué est conscient de ses manques affectifs, il refuse le manque matériel!
  22. Le surdoué déteste l’argent qui est pour lui source de manque, de souffrance et de convoitise.
  23. Le surdoué a le don d’entreprendre, cela ne lui fait pas peur.
  24. A contrario le talon d’Achille du surdoué c’est qu’il a peur de tout!
  25. Le surdoué pressent le danger et quand celui-là arrive, il a déjà envisagé comment venir en aide à l’autre. Son acte est réfléchi!
  26. Le surdoué se ressource dans un milieu naturel. L’eau, le bois, la terre et le feu sont pour lui des éléments nécessaires à sa vie.
  27. La nature sécurise le surdoué
  28. Le surdoué finit toujours par atteindre l’objectif de ses désirs en évitant les contraintes sociales tout en préservant auprès de lui ceux qu’il aime. Le surdoué est un travailleur acharné si ces conditions sont rassemblées.
  29. Le surdoué peut apparaître comme un éternel insatisfait.
  30. Le surdoué a besoin de ceux qu’il aime pour exister.
  31. « Un seul être vous manque et tout est dépeuplé… » C’est bien ce que le surdoué va vivre au quotidien.
  32. Les coupures et les séparations sont un véritable déchirement pour le surdoué!
  33. Le surdoué se cache pour pleurer.
  34. Et il va travestir sa vision de l’autre qui durant un court instant, lui aura laissé croire que sa différence n’existe pas.
  35. Le surdoué est bon public.
  36. Naïveté, candeur et réalisme sont encore un des paradoxes du surdoué qui peut le laisser paraître stupide!
  37. Le surdoué est authentique!
  38. Le mensonge est pour un surdoué une immense trahison.
  39. Le surdoué ne sait pas dire les choses.
  40. Le surdoué est « un vrai gentil », il ne sait pas s’imposer dans ce « monde de fous ».
  41. Le surdoué agace, dérange, exaspère!
  42. Le surdoué perdu peut paraître manipulable ou sous influence.
  43. Toute idée mécanique, cartésienne, rationnelle est incompréhensible pour un surdoué. Il n’a pas ce mécanisme de la pensée.
  44. Il passe par une autre logique en faisant un immense détour dans sa réflexion, ce qui lui prend du temps. Ce décalage laisse croire qu’il est bête.
  45. Il est possessif en amitié.
  46. Tout cela va diriger nos surdoués vers une susceptibilité qui le ronge.
  47. Si les parents n’ont pas accepté l’enfant surdoué, adulte il ne l’est pas davantage!
  48. C’est ce décalage qui revient constamment.
  49. Le surdoué a une intelligence de vie et non une intelligence des livres.
  50. On ne raisonne pas l’émotionnel!
  51. Le surdoué est dans un chagrin nostalgique.
  52. La pensée du surdoué est en effervescence constante.
  53. Le surdoué a une écoute phonétique, c’est pourquoi il ne comprend que les phrases précises ce qui le laisse souvent apparaître comme bête.
  54. Le surdoué envisage des projets mais ne sait pas se projeter dans un futur lointain.
  55. Le surdoué est un hyperactif qui sait se détendre, se reposer, il ne s’épuise pas.
  56. Un surdoué peut ne pas comprendre un discours intellectuel élaboré.
  57. Le surdoué ne comprend que les mots qui ont un sens.
  58. Un surdoué accepte tout de celui qu’il aime souvent dans des limites peu acceptables.
  59. Les agoraphobes que j’ai rencontrés étaient des surdoués dans le refoulement.
  60. Je ne soigne plus les agoraphobes mais les surdoués qui s’ignorent.
  61. Et tout cela va se compliquer lorsqu’on parle du surdoué puisque précisément, le surdoué est un adulte dont le petit enfant à l’intérieur de lui-même ne peut pas grandir!
  62. Nous devons enseigner au surdoué à vivre avec sa partie infantile.
  63. Le surdoué est un adulte doté d’une intelligence de vie remarquable et émotionnellement il est un petit enfant !
  64. Et l’on doit lui enseigner et surtout lui donner les moyens de se vivre en tant que tel!
  65. Tantôt un petit enfant, tantôt un adulte indépendant et brillamment intelligent.
  66. Si les siens ne le reconnaissent pas, ne l’identifient pas… alors qui pourrait le faire?
  67. C’est dans cette simple phrase que tout se résume pour un surdoué.
  68. Échec scolaire, renvoyé des établissements, ne sachant pas s’expliquer puisque personne ne l’a écouté, il ne sait s’exprimer que par le chagrin et la colère, allant même jusqu’à casser des objets pour tenter de sortir de son enfermement psychologique.
  69. Parce qu’il n’y a qu’avec un surdoué que nous pouvons être nous-mêmes!
  70. Comprenez simplement que faire comme tout le monde… il ne sait pas!

86-A la rencontre de Martin Page

Récemment, j’avais quelques euros qui me restaient de je ne sais plus quoi, et j’ai décidé d’acheter quelques petits livres dans mon domaine de prédilection de ces dernières années: la surdouance.

Martin Page-Comment je suis devenu stupideJ’adore son petit paragraphe sur l’intelligence dans “Comment je suis devenu stupide”: “La vérité sort de la bouche des enfants. A l’école primaire, une insulte infâme était d’être traité d’intello; plus tard, être un intellectuel devient presque une qualité. Mais c’est un mensonge: l’intelligence est une tare. Comme les vivants savent qu’ils vont mourir, alors que les morts ne savent rien, je pense qu’être intelligent est pire que d’être bête, parce que quelqu’un de bête ne s’en rend pas compte, tandis que quelqu’un d’intelligent, même humble et modeste, le sait forcément.”

Il y a bien des années, j’avais bien compris que mon savoir, plus j’en acquérais, plus je construisais un fossé entre ceux qui faisaient du sur-place et moi qui avançais. Et pourtant, rien ne pouvait m’arrêter, j’étais toujours en train d’apprendre, d’emmagasiner, comme si j’éprouvais une faim insatiable qu’il fallait constamment satisfaire. Je ne savais pas, même si j’ai fréquenté le catéchisme au contraire de Martin, que dans L’Ecclésiaste on pouvait lire que “qui accroît sa science, accroît sa douleur“. Je suppose que le sieur Ecclésiaste parle d’expérience, car de tous temps, il y avait des bêtes et des intelligents. Mais c’est triste de devoir faire encore et encore et encore les mêmes expériences.

Martin Page-Avril 2013-illustrationEt voici une pépite sur les premiers humains: “L’intelligence est un raté de l’évolution. Au temps des premiers hommes préhistoriques, j’imagine très bien au sein d’une petite tribu, tous les gamins courant dans la brousse, pourchassant les lézards, cueillant des baies pour le dîner; peu à peu, au contact des adultes, apprenant à être des hommes et des femmes parfaits: chasseurs, cueilleurs, pêcheurs, tanneurs… Mais, en regardant plus attentivement la vie de cette tribu, on s’aperçoit que quelques enfants ne participent pas aux activités du groupe: ils restent assis près du feu, à l’abri à l’intérieur de la grotte. Ils ne sauront jamais se défendre contre les tigres  à dents de sabre, ni chasser; livrés à eux-mêmes, ils ne survivraient pas une nuit. S’ils passent leurs journées à ne rien faire, ce n’est pas par fainéantise, non, ils voudraient bien gambader avec leurs camarades, mais ils ne peuvent. La nature, en les mettant au monde, a bafouillé. Dans cette tribu, il y a une petite aveugle, un garçon boiteux, un autre maladroit et distrait… Alors, ils restent au campement toute la journée, et comme ils n’ont rien à faire et que les jeux vidéo n’ont pas encore été inventés, ils sont bien obligés de réfléchir et de laisser vagabonder leurs pensées. Et ils passent leur temps à penser, à essayer de décrypter le monde, à imaginer des histoires et des inventions. C’est comme ça qu’est née la civilisation: parce que des gosses imparfaits n’avaient rien d’autre à faire. Si la nature n’estropiait personne, si le moule était à chaque fois sans faille, l’humanité serait restée une espèce de proto-hominidés, heureuse, sans aucune pensée de progrès, vivant très bien sans Prozac, sans capotes ni lecteur de DVD dolby digital.

Je pourrais présenter encore et encore d’autres petits paragraphes que j’adore, sans doute jusqu’à la fin du livre, mais l’article n’en finirait pas, il faut acheter le livre chez “J’ai lu” à 4,50 €.

En tout cas, je suis ravie de cette nouvelle découverte, un surdoué notamment dans l’écrit, d’autant plus qu’en tant qu’écrivain, il sait écrire du beau français, ce que j’adore également et qui est devenu si rare de nos jours.

65-Surdouance et ‘generation gap’

La séparation des individus par groupes d’âge commence dès la maternelle, car la pensée dominante veut que les enfants ou les adultes s’entendent mieux ou ont plus à partager quand ils ont un âge similaire.

FB-16-La Spirale dans le mondeLa Spirale Dynamique développée dans les années 60 nous a déjà montré que cette pensée est une erreur qui est à la base de nombreux conflits totalement superflus. Les gens s’entendent le mieux quand ils fonctionnent avec des gens qui sont sur le même valmème, ce qui signifie au même niveau d’évolution de la conscience. C’est pour cela que je me retrouve toute seule, car il n’y a personne dans mon entourage sur le valmème qui est celui de ma pensée, de mes valeurs profondes.

Et de nos jours, ce sont les travaux sur la surdouance ou l’hyperphrénie qui nous montrent indéniablement que ces cases de même âge sont malsaines. Notre monde est, certes, fait de cases, mais ici nous sommes dans le domaine des cases des caractéristiques et des intérêts similaires. L’hyperphrène fonctionne le mieux avec les gens qui lui ressemblent, ceux qu’on appelle en général l’âme sœur, si difficile à trouver, surtout si l’on ne communique pas.

Un de mes lecteurs m’a envoyé récemment le message suivant avec comme sujet “Remerciements et informations: “Bonjour Zapar,
Je viens juste de découvrir ton blog et commence à le parcourir, par ci, par là. J’y prends déjà beaucoup de plaisir.
J’ignore tout de vous mais crois comprendre que vous êtes en Alsace.
Organisez-vous des rencontres avec d’autres HP parfois?
Peut-être vous rencontrer est-il possible?
Vous disposez maintenant de mon adresse mail et je me tiens à votre disposition pour toutes questions.
Si je ne vous lis pas par message, je conserverai au moins le plaisir de vous lire via votre blog.
Excellente journée
Pseudo”

Un peu plus tard, je lui ai répondu: “Bonjour Pseudo,
Oui, je suis à côté de Strasbourg et vous? Et non, je n’organise pas de rencontres avec d’autres HP, je ne fais partie d’aucun groupe, trop décevants ceux de Facebook, mais je peux rencontrer des personnes individuelles, c’est bien plus intéressant pour se découvrir et pour échanger.
Au plaisir, Pseudo.
Bien cordialement et bon week-end”

HP-Generation gapSa réponse arriva trente minutes plus tard: “Merci de votre réponse, Zapar!
Oui, c’est avec plaisir que je vous rencontrerai quand vous en aurez le temps et l’envie.
J’habite au nord de Strasbourg, dans un petit village, mais m’y rends plusieurs fois par semaine pour me mêler à la foule, même si c’est bien souvent, en solitaire.
Mes disponibilités idéales sont :
– en journée, n’importe quand dans la semaine sauf jeudi et vendredi.
– en soirée la semaine, le mardi et mercredi.
Boire un thé, un café, l’apéro ou manger ensemble (je crois que l’on partage d’ailleurs le même mode alimentaire), ce sera à votre convenance et vous serez mon invitée, en remerciement de votre disponibilité.
Excellent week-end Zapar,
Pseudo”

Comme une caractéristique de ma surdouance est que je n’aime pas perdre mon temps, j’ai répondu de suite: “Bonsoir XY,
Je me déplace à vélo et de préférence pas le soir en ville, car je n’ai pas de lumière, et la police ne se gênerait pas pour me sanctionner vu qu’elle court constamment après les sous maintenant que la France est une gigantesque entreprise capitaliste.
Vous avez quelque chose à proposer? Sinon, je vous propose le Café Z, place W. Lundi ou mardi après-midi me conviendraient si ça va pour vous.
Et si cela vous dit, on peut déjà faire connaissance par écrit. J’habite à […], j’ai 57 ans et suis au RSA depuis trop longtemps déjà. Je parle 5 langues, suis une ancienne traductrice et en pleine phase de changement de vie, pour la 4e fois. Je serais ravie de faire votre connaissance.
Bonne soirée
Zapar”

Comme il n’a plus répondu, je lui ai envoyé un dernier message une semaine plus tard pour clarifier ma position: “Bonjour Loïc,
Vu que vous n’avez plus écrit, je suppose que vous êtes à la recherche d’une surdouée à marier ou pour une relation de couple? Et que mon âge réel vous a coupé l’envie de me connaître.
Pas de problème, les relations de couple classique ne m’intéressent pas, tout au plus sous le regard de l’observatrice.
Bonne continuation
Zapar”

C’est sans doute quelqu’un qui découvre la surdouance, car j’ai fait l’expérience que l’âge ne joue aucun rôle dans les relations entre surdoués. Quand on demande l’âge ou qu’on indique le sien, c’est une pure information qui permet de se situer, de se repérer par rapport à l’autre personne, un peu comme être femme par rapport à un homme ou l’inverse. Je connais plein de gens de mon âge, avec lesquels aucun contact intéressant n’est possible, alors que j’ai des contacts passionnants avec des gens qui ont 20, 30, voire peut-être même 40 ans de moins que moi et eux visiblement aussi avec moi.

Mais ce que ce jeune a visiblement encore à apprendre, c’est que même si on n’a plus envie de rencontrer une personne en raison de la différence d’âge jugée trop importante ou pour une autre raison, la moindre des choses est la politesse, le respect. Donc, on explique à l’autre personne pourquoi on ne veut plus la voir, pourquoi on revient sur sa promesse. C’est une petite chose, mais c’est aussi décevant combien de personnes n’ont plus ce contrôle personnel élémentaire.
Chez les vrais surdoués, il n’y a pas de “generation gap”, mais il y a un “intelligence gap” .

36-L’intelligence et le cerveau

“Quand on a un si haut niveau d’intelligence, elle se retourne forcément un jour ou l’autre contre soi.” Cette phrase si vraie est tirée d’une série américaine qui démontre, une fois de plus, qu’une intelligence brillante n’a aucune chance face à la force brutale des concitoyens, surtout que l’intelligence ne bénéficie d’aucune aide, alors que la force brutale trouve toujours des imbéciles sans courage à soumettre à leur volonté.

Dans son livre, Cécile Bost écrit:

Le surdon: une réalité neurophysiologique porteuse de fragilités

Le surdon est une réalité neurophysiologique, attestée par de nombreuses communications scientifiques.

Mais cette réalité d’un cerveau plus performant apparaît porteuse de fragilités, physiques ou psychiques, ainsi que certains travaux le mettent en lumière. Beaucoup présentent les surdoués comme des dépressifs. Bien que susceptibles de souffrir de dépression comme chacun, ce peut être une dépression un peu particulière.

Il faut veiller à comprendre la véritable nature de cette dépression. Car l’intensité qui caractérise les émotions des surdoués (les fameuses hyperexcitabilités) semblerait fragiliser ces derniers au point que le taux de suicide serait dans cette population supérieur à celui constaté dans la population normale. (Le nombre d’études sur le sujet est encore insuffisant.)

Toutes ces fragilités méritent d’être à tout le moins mentionnées car, avec elles, le surdon n’apparaît plus forcément comme un don du ciel, mais plutôt comme un possible cadeau empoisonné.

Une réalité neurophysiologique

L’intelligence expliquée par le cerveau

Les neurosciences s’intéressent depuis le milieu du XIXe siècle au fonctionnement du cerveau, pour comprendre la raison des maladies Einstein 3neurologiques et psychiatriques, mais aussi pour comprendre le mode de fonctionnement d’individus qualifiés “d’éminents” ou de “géniaux”. Les cerveaux de Lénine, de Mendeleev et d’Einstein ont, par exemple, été étudiés.

Les neurosciences ont tranché depuis longtemps: le surdon existe. Ou plus exactement, il existe un ensemble de spécificités cérébrales qui “font” le surdon. On naît donc “surdoué”. Surtout, on le reste toute sa vie.

L’étude réalisée par un laboratoire du CNRS, déjà évoquée, est la première étude scientifique nationale française reconnue sur les enfants surdoués et rendue publique en 2002. Des études américaines, russes, finlandaises, israéliennes, anglaises, australiennes, ont porté aussi sur le cerveau des adultes surdoués. Divers types d’expériences ont été conduites pour identifier ce qui “constitue” le surdon et ce qui caractérise un surdoué. Deux types de conclusions ont pu être dressés:

  • L’architecture cellulaire cérébrale est différente (étude microscopique au binoculaire).
  • Le circuit du traitement de l’information l’est également (on a recouru à l’imagerie par résonance magnétique, (IRM), pour comprendre le circuit électrique du cerveau).

IRM-Imagerie par Résonance MagnétiqueLe cerveau: comment ça marche?

Quelques informations un peu techniques ne semblent nécessaires pour mieux comprendre ce qui se passe.

Le cerveau est l’élément central de la gestion du corps (tout comme d’ailleurs de l’esprit, par le biais des émotions). Il passe son temps à identifier les besoins du corps et à veiller à les satisfaire en fonction de l’environnement dans lequel il se trouve. La transformation de l’information vers et dans le cerveau est donc essentielle pour permettre au corps de vivre: bouger, se reposer, se nourrir, se laver…

Le cerveau est divisé en deux hémisphères: droit et gauche. L’hémisphère droit gère tout le côté gauche du corps, l’hémisphère gauche tout le côté droit. L’hémisphère gauche est également sollicité pour la pensée linéaire et séquentielle, utile pour la lecture et l’écriture; tandis que l’hémisphère droit est sollicité pour la pensée créative, intuitive et visuelle (dont la reconnaissance des visages). Personne donc ne fonctionne qu’avec son cerveau droit ou qu’avec son cerveau gauche (sauf accident ou opération).

Cerveau et les lobesChaque hémisphère est partagé en 4 lobes dans lesquels diverses fonctions sont gérées (langage, lecture, vision…).

A la surface du cerveau se trouve une pellicule, épaisse d’environ 3 à 4 millimètres… de matière grise (cortex cérébral). C’est là que l’on trouve les neurones.

Dès la naissance, tout être humain, surdoué ou non, possède environ 100 milliards de neurones. Chaque neurone établit en permanence en moyenne environ 7000 connexions de nature électriques (aussi appelées synapses) avec d’autres neurones par le biais de connecteurs appelés axones.

L’intelligence trouve sa source dans ces neurones et leurs connexions, car ces neurones captent, traitent et stockent l’information. Mais il ne sert à rien d’acquérir l’information si elle ne peut être traitée. C’est le rôle de la matière blanche! ((Au niveau de la personne entière, j’ai acquis énormément d’informations, de connaissances, de savoir, mais à quoi cela sert-il si personne n’a la capacité de les comprendre, de me comprendre? Je suis forcément dans l’auto-destruction, puisque personne ne vient à notre aide!))

Celle-ci est complémentaire de la matière grise. Elle est composée des axones (évoqués plus haut) qui connectent les neurones entre eux. Ces “câbles conducteurs” que sont les axones sont gainés d’une matière protectrice de couleur blanche (d’où le nom de “matière blanche”): c’est la myéline.

13-L’enfant et l’adulte zapars

Le chapitre 3 du livre “Trop intelligent pour être heureux” parle de l’enfance. Quand je l’ai vu apparaître, je me suis dit que je pouvais le sauter, car j’ai découvert ma douance à l’âge adulte avancé et que mon enfance était plutôt normale. Mais en lisant, j’ai découvert qu’en fait, enfant surdoué ou adulte surdoué, c’est la même chose. Il est question de “comprendre et se faire comprendre, communiquer alors que l’on ne fonctionne pas selon les mêmes processus, se Mouton-blanc-noirrencontrer alors que les autres nous rejettent.” Se sentir si différent, si seul et avec, comme compagnon quotidien, un vécu douloureux de décalage permanent et d’incompréhension réciproque, c’est insupportable.

Les enfants zapars posent beaucoup de questions, je ne sais pas si j’étais ainsi pendant mon enfance, mais j’ai commencé à poser beaucoup de questions à Werner, un étudiant en math et physique qui vivait sur le même étage de la résidence d’étudiants lorsque je faisais mes premières études en Allemagne. C’est avec lui que j’ai

Argumenter et défendre son point de vue

appris à argumenter. Un besoin encore aujourd’hui non satisfait, ce sont ces discussions avec Werner ou avec d’autres sur tout, le monde, les idées.

On n’aime pas les réponses évasives, on veut savoir, on veut comprendre, car on pense tout le temps. On a donc besoin d’être rassuré, car on est seul face à nous-même. Même silencieux, et comme un petit enfant, nous avons constamment besoin d’être rassuré. On a besoin d’un guide, pas d’un maître. L’enfant zapar ne décode pas les implicites de l’école et l’adulte pas non plus ceux de la société ou les comprend autrement et de la surgit la difficulté pour tous qui vient du fait que c’est une illusion de croire que chacun comprend les choses de la même façon.

Cécile Bost-Différence et souffrance de l'adulte surdouéC’est d’ailleurs suite à la présentation qu’un jeune garçon avait fait de lui chez sa psychologue en disant “je suis à part” et qu’il l’avait prononcé comme “je suis zapar” que j’ai trouvé préférable de m’appeler ainsi et d’en faire une partie du nom de mon blog.

On dit des surdoués qu’ils gardent en eux l’enfant qu’ils étaient une fois arrivés à l’âge adulte. J’ai souvent remarqué depuis que je fais attention à ce genre de choses chez des adultes surdoués masculins, une certaine douceur que je n’ai jamais rencontré chez d’autres hommes qui ont souvent l’impression de perdre leur virilité lorsqu’ils respectent leur côté féminin. D’autre part,

“La justice sans la force est impuissante, la force sans la justice est tyrannique” nous enseigne Blaise Pascal, et il a bien raison. Notre société n’est pas juste, elle est tyrannique.

12-L’être humain et sa relation duale

La base de l’être humain en société est la relation duale!

Peut-être que le sujet a déjà été étudié en sociologie ou en psychologie, mais je n’en ai jamais entendu parler, cela ne fait pas débat dans la société. J’ai donc fait ma propre étude au sein du LIOS – Laboratoire Indépendant d’Observation de la Société. Malheureusement, le blog a dû fermer, parce que j’ai préféré cela que l’imposition de publicité qui rendent une surdouée dingue et qui ne sont que la preuve de la dictature du capitalisme omniprésent.

J’appelle “relation duale”, la relation entre deux personnes. Cette relation peut durer quelques secondes ou quelques heures, voire bien plus. Elle peut se passer entre un salarié et l’employeur, un Père et filsenfant et sa mère, un prêtre et un paroissien, le boulanger et son client, le médecin et le patient, l’élève et le professeur, etc. Dans la vie, il n’y a pratiquement que des relations duales toute la journée. Même si dans certains cas, nous nous trouvons seul/e face à plusieurs personnes, la décision finale de faire ou de ne pas faire quelque chose, d’accepter ou de ne pas accepter est pratiquement toujours prise par une seule personne. Et nous voici dans le cœur du sujet: dans la relation entre deux personnes, il y a pratiquement toujours une décision de prise, un jugement porté, un choix fait par l’une des personnes par rapport à l’autre. Et cette décision est déterminante pour la suite des événements.

Cédraie-Ras-le-bol
Magasin de commerce équitable détruit par le capitalisme à Strasbourg

Plantons le décor! Nous vivons dans un pays, dans un monde où les Droits de l’Homme sont une farce, une parodie acceptée par la majorité des gens qui “regardent ailleurs alors que la maison brûle”, comme disait M. Chirac, mais qui regardait lui-même trop souvent, voire constamment ailleurs. Ce monde est en apparence dirigé par des hommes politiques, mais en réalité par des entreprises multinationales. Si nos hommes politiques n’étaient pas démesurément intéressés par l’argent et par le pouvoir, mais au contraire par le bien-être durable de tous les êtres et par l’autorité, donc la reconnaissance tous les jours renouvelée de leur sagesse, et non le pouvoir pris par la force, nous aurions d’autres relations entre les personnes. Le système capitaliste et néo-libéral imposé par la violence physique et psychique de nos dirigeants à la solde des entreprises a pour conséquences que non seulement la concurrence à mort doit régner entre les entreprises, mais qu’il faut aussi une concurrence à mort entre les personnes. Ce n’est pas présenté ainsi dans la société, car cela choquerait évidemment. On parle plutôt d’individualisme et plus négativement d’égoïsme, mais Mendiant blanc - Donneur noirles relations sont véritablement basées sur la loi de Darwin: le plus fort doit l’emporter, toujours. Nous avons tous été éduqués ainsi, dès le plus jeune âge. Le nombre de personnes suicidées ou suicidaires, en prison, violentes ou malades sont le signe visible du mal-fonctionnement de nos sociétés. Officiellement, c’est présenté comme une fatalité, une chose que l’on doit accepter sans chercher à comprendre. Plus récemment, avec la “rétention de sûreté” pour des criminels potentiels, nous aurons même un système d’enfermement à vie pour enfouir tous les problèmes au fond d’un trou au lieu de les résoudre.

Pour comprendre, prenons des exemples concrets. Mais avant de passer au cas de Fanny qui servira d’exemple, il faut situer la personne. Il s’agit d’une femme de 50 ans, vivant et travaillant toute seule depuis 1993. Avant, elle vivait déjà seule, mais elle ne travaillait pas seule, ce qui change les choses. Tout être humain ayant besoin de personnes autour de lui pour se sentir bien, il est évident qu’une personne en solitude durable depuis si longtemps ne peut pas se sentir bien. Elle est donc déjà en état de vulnérabilité.

En réfléchissant aux relations duales, une personne est donc presque toujours en position de faiblesse, d’infériorité. Dans sa relation avec Mactar-Sagna-Goréed’autres personnes, Fanny a constaté que les décisions prises ont presque toujours été en sa défaveur, ce qui a pour elle aujourd’hui des conséquences dramatiques. Elle est condamnée depuis des années à travailler dans la solitude, alors qu’en tant que personne sensible, elle devrait travailler en équipe ou entourée de personnes. Fanny a une vie sociale inexistante alors qu’elle devrait être plutôt riche, et sa vie de couple est réduite à néant alors qu’elle a un compagnon de vie refusé pour délit de peau noire.

En tant qu’intellectuelle en manque d’échanges intellectuels, les petites conversations banales ne lui apportent strictement rien. Elle a un besoin vital de discuter de problèmes, d’essayer de trouver des solutions, d’essayer de sensibiliser des personnes ouvertes à de nouvelles questions. Il y a quelques semaines, une nouvelle personne a croisé son chemin. Appelons-la Arthur. Depuis, ils se sont vus trois fois, une fois par semaine, le vendredi soir. Arthur se prêta au jeu et va servir d’exemple pour détailler ce problème de la relation duale. Dans cette relation à deux, entre Arthur et Fanny, je lui ai demandé de but en blanc qui est le plus fort des deux. Je pensais qu’il allait avoir du mal à dire lui, parce qu’en tant qu’homme, il le ramènerait automatiquement à sa force physique, mais pour se montrer poli, il dirait Fanny. Je me suis trompée. Il n’a pas répondu tout de suite, mais m’a dit que cela dépendait, qu’on ne pouvait y répondre simplement. Que Fanny avait plus d’expérience, qu’elle avait visité plus de pays que lui…

Et ainsi, on en était à la deuxième moitié du raisonnement où c’est Fanny qui est la plus forte des deux. Une expérience intéressante en plus, c’est que, en tant que blanche ayant grandi dans un pays capitaliste, je supposais que Arthur qui est africain allait me dire que c’est Fanny la plus forte car elle a plus d’argent que lui, plus de biens Village africainmatériels, etc. Lui, en tant qu’africain ayant grandi dans un milieu où l’argent est un moyen et non une fin en soi, il résonnait en termes de possessions non matérielles! Ceci dit en passant, car c’est vers la troisième phase que je souhaitais l’emmener, à savoir que c’est lui qui est en position de force par rapport à Fanny, car il a en lui la sérénité africaine, il a un réseau social vu qu’il est étudiant et rencontre des étudiants, qu’il a un petit travail et y rencontre d’autres collègues qui permettent des échanges, qu’il a une famille africaine, à laquelle il se sent étroitement lié et des amis en France. Tout ce que Fanny n’a pas. Pour ne pas être injuste, il faut reconnaître que Fanny a quelques bons contacts sur Internet.

Pour en revenir à Arthur et Fanny, sans s’en rendre compte, il a appliqué pour le vendredi d’après la loi du plus fort, celle de l’égo, en annonçant à Fanny qui avait pris goût à ces visites hebdomadaires qu’il allait sortir en boîte avec un ami. Quelques minutes auparavant, Fanny lui avait encore dit qu’il était la seule personne de toute la semaine, et ce depuis des semaines, avec laquelle elle ait pu discuter à son niveau, c’est-à-dire de gestion et d’évolution de la société, de ce qui l’intéresse, elle. Fanny lui avait même fait comprendre qu’il remplaçait une femme qui était surchargée de travail et qui ne voulait plus venir voir Fanny, mais que celle-ci avait besoin de contacts sociaux “intelligents” jusqu’à ce que son compagnon puisse vivre avec elle. Le fait qu’Arthur n’ait pas pensé à demander à Fanny s’ils se reverraient le vendredi suivant prouve bien que cette relation duale de la loi du plus fort est appliquée en continu dans chaque relation entre deux personnes sans même que les auteurs et les victimes s’en rendent compte. Fanny continuera donc à rester la plus faible des deux jusqu’à ce qu’elle trouve par exemple d’autres contacts sociaux “intelligents” qui lui permettent de dire à Arthur que si elle est fatigante pour lui, il peut dorénavant faire une pause de solidarité car elle peut se ressourcer ailleurs.

Autrefois, quand Fanny travaillait en bureau ou qu’elle faisait des études avec des étudiants, elle pouvait compenser les expériences négatives avec le positif que lui apportait son environnement étudiant ou de travail. Depuis 1993, les frustrations sont toutes pour elle seule, elle n’a pratiquement rien pour compenser. La loi du plus fort a déjà cassé plusieurs de ses projets, la loi du plus fort l’a déjà coupée de nombreux contacts, la loi du plus fort est toujours gagnante.

Si donc, nous sommes des êtres avec une conscience, que nous voulons aider les personnes les plus fragiles et vulnérables et leur donner ce qui leur manque pour accéder à la dignité humaine, il faut appliquer une autre loi, la loi du plus faible, celle qui pratique la coopération et non la concurrence, celle qui pratique l’écoute et non l’indifférence, celle qui pratique le partage et non l’égoïsme, car c’est

Le soleil éclaire encore la croix d'une tombe dans cimetière dans un village de l'arrière-pays niçois, quelques minutes avant un fort orage. Inscription de la pierre tombale: "Ici repose Louis Millo, décédé le 29 octobre 1914 à l'âge de 79 ans".
Le soleil éclaire encore la croix d’une tombe dans le cimetière d’un village de l’arrière-pays niçois, quelques minutes avant un fort orage. Inscription de la pierre tombale: “Ici repose Louis Millo, décédé le 29 octobre 1914 à l’âge de 79 ans”.

par cette loi universelle que les faibles retrouvent l’espoir et la joie de vivre et de travailler. C’est la loi du plus fort qui pousse les gens sur le chemin de la mort et c’est la loi du plus faible appliquée tout naturellement dans le quotidien qui a pour l’instant évité que certains n’aillent trop loin. Fanny a une relation duale qui fonctionne avec l’épicière et une autre qui ne fonctionne pas du tout avec une connaissance féminine. Deux femmes, deux façons d’être totalement différentes, l’une offre la vie, l’autre la mort.

Les règles de la Loi du Plus Faible se précisent dans l’article: “Les relations entre deux personnes” qui sera présenté ultérieurement.

J’applique la loi de la relation duale d’équilibre dans toutes mes relations, quelles soient professionnelles ou privées, écrites ou orales et j’ai signé et applique la “Déclaration Individuelle de la Responsabilité Personnelle”.
(2503)

Cet article date de février 2010, mes observations de ceux que je rencontre sur le chemin de ma vie sont encore et toujours les mêmes. Et que ce soit entre surdoués et personnes soi-disant normales, entre les surdoués eux-mêmes ou les oligophrènes entre eux, il y a toujours un fort et un faible. Et le fort peut faire le choix d’aider le faible ou il l’exploite. C’est toujours la même chose.

10-Plus et moins d’intelligence

Quand les gens font référence à leur enfance, je suis toujours surprise, car il me semble avoir peu de souvenirs utiles de cette période, encore moins en ce qui concernerait une différence par rapport aux autres enfants ou adolescents. J’étais, certes, une élève sage, parmi les premières en primaire, par la suite bien moins puisque j’ai passé mon bac avec une moyenne de 12 si je me souviens bien. J’ai fait mieux avec le Master I en Allemagne avec 16,5 et je sais que je n’aimais pas beaucoup les garçons dans mon adolescence, mais qu’aujourd’hui les relations me semblent plus faciles avec le sexe opposé qu’avec le mien. A partir de la seconde, je participais à un groupe de discussions contradictoires sur la religion et la philosophie, mais le copain de l’époque qui m’a retrouvée sur Internet ne veut pas non plus m’aider.

Face à ma famille, je devrais me sentir coupable de ne pas réussir, de ne pas très bien gagner ma vie, de vivre avec les aides de l’État, on m’a même dit que ma vie ne valait rien, mais je ne ressens aucune culpabilité, je sais très bien ce que je vaux et dans quelle direction je vais. Je ne suis juste pas comprise ni aidée par personne. On me dit que je devrais trouver les gens qui me comprennent, car il y en a. Certes, mais ils ne sont pas dans ma résidence, ni dans mon quartier, du moins ils me sont parfaitement inconnus, alors j’ai essayé de passer dans une interview à la radio pour les trouver, par exemple chez Ruth Stegassy dans Terre à Terre. Elle me l’a refusé. J’ai essayé avec Harry Roselmack dans l’émission de Sept à Huit, refusé. J’ai même essayé de témoigner dans des émissions allemandes puisque je le parle couramment et que la nationalité, cela ne fait plus vraiment grand sens pour moi. Refus sur toute la ligne. C’est comme cela qu’on se retrouve à demander l’asile humanitaire et constitutionnel en Suisse, hors de l’emprise de la France. Refus encore une fois, ils n’ont pas pris ma demande au sérieux. Et parce que c’est l’espoir qui meurt en dernier, j’ai essayé une n-ième fois de nouveaux contacts.

FB-Intelligence moins et plus

L’image symbolise l’aide à ceux qui en ont besoin à gauche de l’échelle du QI et le grand trou noir, le néant le plus total qui existe à droite qui montre à quoi on a droit, à rien du tout.

Honte à la France et aux Français.