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103-Notre PROPRE réseau

De nombreux surdoués et hypersensibles sont perdus dans la société d’aujourd’hui. Ils ne reconnaissent pas le monde extérieur comme un monde dans lequel ils pourraient se sentir bien. C’est pour eux que nous avons créé ce forum où la bienveillance est une obligation rigoureusement surveillée. C’est triste à dire, mais les gens semblent avoir tant de facilité à se laisser aller à la méchanceté, au mépris, à l’indifférence, à l’égoïsme et tant de difficulté à se montrer gentils, charitables, bienveillants, courtois, qu’il est nécessaire d’imposer d’autres règles dans des lieux qui se doivent d’être protégés contre les méchancetés. Si vous vous sentez mal, si vous avez des idées suicidaires parce que tout le monde vous refuse l’aide dont vous avez besoin, vous pourrez avoir un groupe fermé pour vos besoins d’expression. Par contre, vous devez savoir que nous ne sommes pas des psys.  J’aurais tendance à faire partager l’idée bien connue que malheur partagé est malheur divisé et bonheur partagé est bonheur dédoublé.

Notre forum se trouve à l’adresse

http://etre-different.forumactif.com/

Comme chacun de nous a des intérêts divers qui se recoupent parfois avec ceux d’autres surdoués et hypersensibles, nous avons créé, pour commencer, quelques espaces qui sont:

  • Présentation pour les invités
  • Administration du forum
  •      Pourquoi ce forum
  •      Fonctionnement bienveillant et participatif
  • La vie du forum
  •      Tu as envie de te présenter?
  •      Echangeons sur nos différences, elles sont notre richesse
  •      Rencontrons-nous, l’espace pour le passage au réel

D’autres espaces sont possibles.
Au plaisir de vous y retrouver, si vous le souhaitez.

97-Surdouance, blanc et noir

Ce que les gens pensent, ce qu’ils comprennent est en lien direct avec le passé éducatif qu’ils ont eu, le présent qu’ils vivent et même l’avenir qu’ils imaginent qui est basé sur le passé et le présent. En outre, il y a certaines conditions-cadre qui font que certaines personnes se comprennent et d’autres pas. Si des personnes ne se comprennent pas, mais sont intéressées mutuellement ou ensemble par un certain sujet, elles vont faire des efforts sinon le dialogue s’arrête tout de suite et chacun se tourne vers autre chose qui réponde à ses besoins. Car s’intéresser à quelque chose répond à un besoin personnel à satisfaire.

Elève studieuxPersonnellement, j’ai un incommensurable besoin de savoir, d’apprendre, d’étudier, d’analyser, que ce soient des idées, des situations ou des relations sociales. C’est une caractéristique de ma surdouance que d’autres n’ont pas ou du moins pas dans mes extrêmes. Un jour, j’ai lu une phrase qu’aurait prononcée Éléonore Roosevelt, une ancienne première dame des États-Unis, que je recopie avec mes mots: « Les esprits simples parlent des gens, les esprits moyens parlent de choses et les grands esprits parlent d’idées. » Ce n’est pas à moi de juger si je suis un grand esprit, mais le fait est que parler des gens, ce que tellement de gens adorent faire, ne m’intéresse pas le moins du monde. Parler d’idées me manque terriblement, et parler de choses est ce qui me reste quand j’ai le loisir de parler à quelqu’un. J’ai donc déjà là un gros problème pour me faire comprendre, ce qui fait que les contacts étroits sont très limités, mais très profonds. Certains mettant l’accent sur la quantité, d’autres sur la qualité. Donc, mes articles ne sont pas des bribes de phrases truffées de fautes d’orthographe ou de raccourcis incompréhensibles comme sur Twitter, mais des paragraphes réfléchis et souvent relativement longs. Mais moi aussi, j’ai mes limites. Lorsque je reprends un article de plusieurs pages comme celui sur l’OPPT (le nouveau paradigme) pour le faire connaître aux personnes qui passent sur mon blog, je le découpe en plusieurs parties pour le rendre plus digeste.

Alors, oui, je suis difficile à comprendre, mais je remercie ceux qui font l’effort d’essayer de me comprendre et il y a des gens qui me comprennent, alors pourquoi pas le lecteur?

Pour ce qui est de la remise en question, c’est un trait naturel chez moi, car il y a tellement de mensonges et de gens menteurs dans le monde que je suis bien avisée d’être méfiante et de ne pas gober tout ce qu’on me raconte, surtout dans le domaine médical. D’ailleurs, si je n’avais pas fait confiance dans un autre domaine à des gens qui étaient des loups et qui se montraient sous la cape du Chaperon Rouge, je ne serais pas dans la situation dans laquelle je suis.

Pour le système social, c’est comme avec l’identité nationale, il n’y en a pas qu’un, il y en a au moins sept, voire plus même. Pour comprendre cette phrase, il faut avoir lu, sinon le blog du Cercle Jaune Plus, au moins l’article sur l’identité nationale.

Si j’exprime ce que je pense, si je dis « la » vérité, ce ne peut être que MA vérité, MA réalité, qui peuvent toutes deux être totalement différentes de celles de quelqu’un d’autre, car basées sur MON passé et MON présent. J’adore donc découvrir les « inconnues sans nombre pour toutes sortes de situation », car elles me permettent d’élargir mon esprit.

Maison de caractèrePour mon déménagement, je l’ai prévu depuis plus de deux ans, j’ai visité des maisons pour en faire une Maison pour Surdoués en Errance où je compte vivre, mais comme on se moque totalement de mon/notre bien-être, je n’ai jamais eu les fonds nécessaires. Ce ne sont pas de fausses photos, mais chacun est libre de croire ce qu’il veut. Dans le fameux groupe Google, j’avais lu, qu’il ne fallait jamais faire de suppositions, car elles peuvent être très erronées. Depuis, je me teste parfois pour voir s’y j’arrive à tenir sur la durée, mais je sais bien que c’est trop difficile, voire impossible, car nous avons été élevés ainsi et parfois les suppositions peuvent aussi être utiles. De toute manière, si quelqu’un veut faire quelque chose pour quelqu’un dans la souffrance, il a de nombreuses possibilités pour s’assurer que ses dons vont entre de bonnes mains.

Article 1-Déclaration des droits de l'hommeLe message sur lequel est basé le présent article se termine ainsi : « Si je comprends bien, une personne qui vous ressemble ne trouverait pas de difficulté là où moi j’en trouve? » Je dirais qu’il faudrait que j’aie une sœur jumelle pour avoir une chance que cette personne me ressemble et me comprenne sans difficulté. Pour toutes les autres, aucune ne me ressemble et je ne ressemble à aucune, donc nous faisons toutes et tous des efforts plus ou moins grands pour se comprendre ou se faire comprendre, avec malgré tout de nombreux malentendus. Néanmoins, dans le livre de Cécile Bost « Différence et souffrance de l’adulte surdoué », il est question d’une certaine Aglaïa qui explique combien les relations avec autrui sont faciles pour elles en Afrique, ce qui l’avait agréablement surpris, alors qu’en France c’est tout le contraire. J’ai fait exactement la même expérience lors de mes séjours en Afrique, alors que j’ai tant de mal en France, d’ailleurs ceux qui se disent surdoués eux-mêmes m’excluent de leurs contacts sociaux, j’ai donc du mal à les prendre au sérieux quand ils parlent de coopération, d’entraide et qu’ils font tout le contraire.

78-Surdouance et école pour adultes

Tout le monde peut le voir, la politesse, la courtoisie, le respect ne sont plus de mise dans la société qui se veut moderne. Chacun fait ce qu’il lui plaît sans se préoccuper des autres et encore moins de la planète. Mais pourquoi donc? Puisque ce faisant, il se coupe lui-même l’herbe sous les pieds en construisant une société qui va le mépriser quand il sera vieux ou quand elle sera vieille ou il construit son mur dans lequel il fonce tête baissée.

Cela fait, certes, mal, parfois même très mal, de faire de l’auto-inspection, de s’observer soi-même, non plus d’un regard bienveillant, mais d’un regard non pas sévère, mais rigoureux, avec des valeurs positives reprises chez des humanistes et autres modèles du genre, le tout comme rempart, comme guide.

SpiraleMais voilà, nous avons eu une éducation chrétienne, juive, musulmane ou bouddhiste, voire d’autres encore et aucune d’elle ne prône la guerre contre son prochain, bien au contraire. Et même si le petit garçon casse tous ses jouets et crie de plus belle pour ne pas faire ce qu’on attend de lui (à l’âge Rouge de la Spirale Dynamique) et même si la petite fille tire les cheveux de son amie pour lui prendre sa poupée, voire son petit cercueil noir chez les Gothic, une fois passés par la maternelle et les premières années de l’école, les enfants savent ce qui est mal et ce qui est bien (c’est l’âge Bleu). Et ils apprennent également à se contrôler et à ne pas vouloir ou pouvoir faire tout tout de suite.

Certes, je ne saurais le prouver, mais j’ai l’impression que dès le jeune âge, il y a du changement à faire. D’ailleurs, Prof. Hüther, que j’ai déjà eu l’occasion de présenter à un autre endroit, se fait l’avocat de la liberté de création des enfants, en disant qu’il ne faut ni leur faire des éloges, ni les punir. Il faudrait essayer pour voir ce que cela donne, et pas juste sur un certain André Stern qui n’est jamais allé à l’école et que vous pouvez retrouver sur Youtube.

Puis arrive l’âge où l’éducation se fait bien moins par les parents et bien plus par les autres de leur âge, la télé, les lectures, leur entourage hors famille, la société, etc. C’est l’âge Orange, un âge où l’ego prend à nouveau le dessus sur le Nous comme à l’âge Rouge où tout se fait sans scrupule. Mais la publicité, la manipulation du peuple par les médias renforcent ce matérialisme exacerbé où la vie intérieure ne joue aucun rôle: c’est paraître sans être. Il suffit d’observer les comportements de nombreux jeunes aujourd’hui pour reconnaître le valmème Orange négatif à l’action.

Puis les années passent, tant bien que mal, et l’on se retrouve adulte entouré d’adultes formatés au même modèle. Les êtres humains se persuadent que c’est dans l’accumulation de biens matériels qu’il trouveront enfin le bonheur. Ils entrent, sans réfléchir, dans la course pour avoir toujours plus de richesses et s’appuient sur le scientisme et le droit des individus. La responsabilité est totalement occultée.

Il y a un proverbe allemand qui dit que ce qu’on a omis d’apprendre quand on était petit, on ne l’apprendra plus lorsqu’on est adulte. (“Was Hänschen nicht lernt, lernt Hans nimmer mehr”). Mais on peut toujours apprendre lorsque l’on est adulte, même à 80 ans, lorsqu’on ne pense pas que l’on sait tout et que des plus jeunes ne peuvent rien nous enseigner. Je défends l’idée d’écoles pour adultes, des écoles du dimanche pour les gens qui sont salariés, des écoles en semaine pour Tasse pour Marc Chivracles autres, retraités par exemple. Des écoles où l’on apprend à assumer ses responsabilités sociétales, des écoles où l’on apprend à se comporter en société, des écoles dans une société parallèle, car ce n’est pas la société de la manipulation qui se plaît à détruire les gens qui va faire quelque chose pour que la vie en société évolue positivement. Et dans ces écoles pour adultes, il ne faudra pas manquer d’enseigner les spécificités des personnes surdouées et leurs relations avec les oligophrènes. Notamment comment des êtres surdoués en arrivent à aimer les animaux plus que les êtres humains, en parlant constamment de façon très négative des humains en général, tout en étant totalement dépendants d’autres êtres humains. Il y a encore beaucoup de travail à faire…