103-Notre PROPRE réseau

De nombreux surdoués et hypersensibles sont perdus dans la société d’aujourd’hui. Ils ne reconnaissent pas le monde extérieur comme un monde dans lequel ils pourraient se sentir bien. C’est pour eux que nous avons créé ce forum où la bienveillance est une obligation rigoureusement surveillée. C’est triste à dire, mais les gens semblent avoir tant de facilité à se laisser aller à la méchanceté, au mépris, à l’indifférence, à l’égoïsme et tant de difficulté à se montrer gentils, charitables, bienveillants, courtois, qu’il est nécessaire d’imposer d’autres règles dans des lieux qui se doivent d’être protégés contre les méchancetés. Si vous vous sentez mal, si vous avez des idées suicidaires parce que tout le monde vous refuse l’aide dont vous avez besoin, vous pourrez avoir un groupe fermé pour vos besoins d’expression. Par contre, vous devez savoir que nous ne sommes pas des psys.  J’aurais tendance à faire partager l’idée bien connue que malheur partagé est malheur divisé et bonheur partagé est bonheur dédoublé.

Notre forum se trouve à l’adresse

http://etre-different.forumactif.com/

Comme chacun de nous a des intérêts divers qui se recoupent parfois avec ceux d’autres surdoués et hypersensibles, nous avons créé, pour commencer, quelques espaces qui sont:

  • Présentation pour les invités
  • Administration du forum
  •      Pourquoi ce forum
  •      Fonctionnement bienveillant et participatif
  • La vie du forum
  •      Tu as envie de te présenter?
  •      Echangeons sur nos différences, elles sont notre richesse
  •      Rencontrons-nous, l’espace pour le passage au réel

D’autres espaces sont possibles.
Au plaisir de vous y retrouver, si vous le souhaitez.

102-Faux-self et surdouance

Depuis plusieurs semaines, j’ai un nouvel outil de travail, c’est le livre “L’adulte surdoué” de Monique de Kermadec. Le sous-titre “Apprendre à faire simple quand on est compliqué” apparaît comme tout un programme pour un cerveau en arborescence comme celui des hyperphrènes.

Cette fois-ci, je m’attaque à la question du faux-self et comment l’affronter ou à quoi sert-il?

Dans son livre, MDK écrit que la mise en place implique un déni de son identité, que le fait de ne pas être authentique est le terreau de tous les malentendus et conflits relationnels. En tant que psychologue clinicienne et de sa grande expérience, elle a vu passer de nombreuses personnes dans son cabinet et ses conclusions proviennent de ses expériences. Pour moi, mes expériences me montrent le contraire. C’est quand je suis authentique, quand je montre mon Moi, mon Self ouvertement, que les gens me rejettent, ne me comprennent pas, me montrent le visage de l’indifférence qui fait si mal.

MDK poursuit que le faux-self nous a protégés pendant notre enfance. Pendant la mienne (mon corps s’est incarné en 1958, mon esprit a bien 20 ans de moins), je n’ai pas été repérée comme surdouée, ni même hypersensible, on ne connaissait pas tous ces problèmes et l’étais-je vraiment à l’époque, je ne saurais le dire, bien que la plupart sont d’accord pour dire que tout surdoué adulte était surdoué enfant.

Je considère que mon faux-self, je l’ai construit à l’âge adulte, à force de rejets et d’incompréhensions, mais il est vrai que compenser le décalage avec ma réalité propre me coûte de plus en plus en compromis, je dirais même en frustration et il est clair que cela induit un stress nerveux, je n’ai pas de repos intérieur, qui peut dégénérer en agressivité ou en dépression.

On ne peut plus porter le masque plus longtemps explique MDK. “Heureux ceux qui connaissent ces crises douloureuses, mais fructueuses. Ils pourront enfin renouer avec eux-mêmes, accomplir leur destin, goûter à la joie authentique de l’existence.” Elle me pardonnera sûrement, parce que ce n’est pas contre elle, mais je ressens cela presque comme une raillerie et encore je trouve le mot français tellement plus faible que le mot allemand de “Hohn” que j’ai en tête. Cela fait depuis 2003 que j’essaie de vivre mon destin, mais il est social et dans ce pays d’égoïstes, personne ne veut financer mon destin social. C’est de la plus grande absurdité et de la plus grande méchanceté, car j’aurais pu sauver des vies si on m’avait écouté.

Avec un tel bagage à transporter tous les jours, pensez-vous que l’on puisse vivre sa vie à courir après l’argent et à laisser tout le monde de côté? Au lieu de m’aider, vous avez fait de moi la femme la plus méprisée de France. Et on voudrait que je me sorte seule de cet enfer dans lequel vous m’avez plongée. C’est comme jeter un bébé dans un puits et attendre qu’il remonte tout seul!!!

101-Surdoués à la pointe du savoir

Certes, ce n’est pas le cas pour tous et il y a aussi des normaux-pensants qui savent bien plus que les autres.

Je n’ai pas envie de rentrer dans le détail, chacun peut s’informer, participer ou non, mais il doit assumer ses choix, car un surdoué est un être responsable. Toutefois, il est nécessaire de parler correctement anglais, ce qui n’est pas souvent le cas chez les français et c’est bien dommage, car ils risquent de passer à côté de plein de choses intéressantes.

Ceci est donc un tout petit article pour les surdoués qui aiment les nouveautés, qui s’intéressent à l’apprentissage de nouvelles choses dont les crypto-monnaies.

La date du 31 décembre 2016, 12h00, était la date butoir pour s’inscrire en tant que membre fondateur d’un réseau qui à ce jour avait atteint 53.239 enregistrements, dont 27.762 ont fait le pas de payer le paquet minimum pour devenir membre fondateur qui était de 100$. Le capital accumulé est de 45,9 millions de dollars, ce qui revient à une moyenne de 1.653 euros par membre fondateur d’un monde meilleur en économie où l’on pourra faire des virements vers n’importe où sans aucun intermédiaire banquier.

Les spécialistes de la programmation ont travaillé dur pour mettre en place les différents sites et options qui ont préfiguré ce qui est devenu Infinity Economics avec même un forum. Avant le changement de site, on pouvait faire des tests avec des tokens, le nom donné aux crypto-monnaies. Mon investissement de 100$ dans le paquet de lancement s’est transformé en 277,68 tokens ou coins. Après la conférence de lancement de Infinity Economics au Steigenberger Hotel de Frankfurt/Main, ils nous ont annoncé une augmentation de capital en multipliant nos tokens par 9, ce qui fait pour moi 2499,12 coins. Je suis curieuse de voir ce que cela fait en euros.

100-Solitude

De nos jours, on passe énormément de temps à se protéger des conneries que vous racontent les autres, à éviter les stupidités que vous montre la télé, à s’éloigner de tous les menteurs qui ne veulent que s’enrichir sur le dos des plus faibles qu’eux et surtout ne rien faire de bien dans la société pour la rendre meilleure.

Alors on n’a qu’une seule envie, se couper de tout, se couper du monde. Et pour faire cela, les solutions sont nombreuses. On peut tout simplement changer d’air pendant quelques jours avec le couchsurfing qui existe depuis pas mal de temps maintenant et depuis un certain nombres d’années, nous pouvons également nous inscrire sur des sites de wwoofing, tiré de wwoof qui voulait dire autrefois “working week-ends on organic farms” et qui est devenu aujourd’hui world wide opportunities on organic farms et qui consiste à travailler dans des fermes bio.

La plupart de ces gens sont comme moi, en avance sur la société, mais comme leur système de valeurs profondes ne dépasse peut-être pas le Vert sur la Spirale Dynamique, l’égo est encore très présent, et je suis donc très curieuse de voir qui viendra au secours d’une désespérée comme moi.

Allô, y a-t-il encore des êtres humains sur terre?

99-Les autres surdoués et nous

Je suis écœurée par les autres surdoués parce qu’ils ne sont pas gentils, ils ne font rien pour moi. J’avais écrit à Cécile Bost, j’ai acheté 9 de ses livres, plus que mon cadeau de Noël de RSA, à part un merci, on ne peut rien obtenir d’elle. Abel Abelson est trop hautain pour me répondre. Pèire Frinc parle de coopérer dans son livre, de créer un mouvement d’hyperphrènes, mais lui aussi n’est pas dans la coopération. Jeanne Siaud-Facchin est trop préoccupée par ses propres affaires pour s’intéresser à une désespérée comme moi.”

Lors de son passage dans ma ville, Isabelle me rend visite et j’essaie de lui remonter le moral, mais je sais que ce n’est pas facile. Je ne sais pas pourquoi elle ne réussit pas à avoir un minimum de contacts sociaux décents, mais d’autre part je ne le comprends que trop bien quand je vois le nombre d’égoïstes et de radins en ce bas monde, c’est littéralement effrayant. Le surdoué hypersensible détecte les moindres failles de caractère et ne fait donc même pas un effort pour entrer en contact avec une telle personne, puisque par expérience, il sait que la relation sera vouée à l’échec. Et personne ne se lance dans une entreprise pour se faire du mal, du moins quand on a du bon sens!

Ma camarade de maternelle s’est suicidée l’année dernière, je la suspecte d’avoir été une surdouée que personne n’écoute, avec qui personne ne parle, elle avait même une famille, un mari, deux enfants. Cette société est d’une indicible cruauté.

Nous continuerons donc à chercher, comme des oeufs de Pâques dans le jardin, les quelques surdoués ou non avec lesquels nous nous entendons et qui rendent notre vie plus agréable.

98-Les relations entre mésophrènes et hyperphrènes

Au risque de me répéter, un mésophrène doit faire des efforts face à un hyperphrène en situation de crise. Je ne parle pas des hyperphrènes qui vont bien, qui ont une vie normale, ceux-ci peuvent faire des efforts pour se faire comprendre aussi. Ce blog est peut-être en passe de devenir un centre de ralliement pour les hyperphrènes qui vont mal et qui, par moments, essayent aussi de se faire comprendre, notamment au travers de ce blog.

Lorsque j’ai reçu le premier message du commentateur de l’article 96, je ne me posais pas de questions par rapport à son état de mésophrène ou hyperphrène, j’aurais peut-être même été tentée de suspecter qu’il est hyperphrène, vu qu’il laisse un message sur un blog portant le nom de Zapare Hypersensible. Pour être claire, je ne dis pas là que les commentaires sur ce blog sont exclusivement réservés aux hyperphrènes, toute personne qui a quelque chose d’intelligent à écrire pour nous permettre d’avancer est la bienvenue. Mais attention! Il faut faire des efforts, il ne faut pas partir de ce que l’on connaît, il ne faut pas plaquer sur nous les modèles qui fonctionnent avec les autres de son entourage propre.

Au second message, comme il écrivait que les échanges capotaient déjà, je le suspectais d’être mésophrène. Mais ce n’est qu’au troisième que j’en reçus la confirmation. Mais le problème n’est pas là. Je suis entourée de mésophrènes, dans ma résidence, dans la rue, au marché, partout. Certes, ce ne sont pas les endroits où l’on discute des problèmes des hyperphrènes, mais où alors? Eh bien justement sur des blogs ou sites comme celui-ci, en petit comité avec des mésophrènes à l’esprit ouvert en face à face ou par écrit dans des lettres.

Comme Matern trouvait que notre dialogue capotait, de mon côté, je me disais que ce contact n’allait pas durer longtemps, ce qu’il me confirma dans son dernier message. Mais alors, je me demande, que vient chercher ici un mésophrène qui ne veut pas faire d’effort, Spiralequi ne veut pas apprendre, qui a peut-être l’esprit bloqué? Ceci n’est pas pour blesser le commentateur, juste pour essayer de comprendre. Il n’a visiblement pas de problème de confiance en soi, son français est très bon (j’ai horreur de la vulgarité et du mauvais français, c’est un trait de ma zaparité), notre dialogue pourrait se poursuivre, mais il dit ne pas comprendre. Mon français ne peut pas être le problème, mes idées peut-être ? Les références à la Spirale Dynamique ? Depuis 15 ans, ce concept fait partie intégrante de ma vie comme savoir monter à vélo. Donc j’y ferai toujours référence. Si on ne veut pas l’étudier en détail, on peut lire quelques articles de base pour comprendre l’idée qui se cache derrière ce nom. Je propose le premier qui parle des sociétés et des couleurs.

01-Petite présentation de la Spirale Dynamique

Ou plutôt celui-ci qui se rapporte plus à l’individu, de son état de bébé à l’âge adulte.

41-Notre vie sur la Spirale

Et si ce n’est pas cela, alors que souhaiterait-il? Que j’accepte ses propositions comme la solution tant attendue?

La seule explication que je trouve pour ses commentaires, c’est que Matern est malencontreusement tombé dans le piège de tous les mésophrènes. Un mésophrène vit dans la “matrix”, dans le système, puisque c’est lui qui l’a créé, puisqu’il est dans la majorité. Il peut adopter toutes les valeurs, toutes les visions qui vont de BEIGE à VERT sur la Spirale Dynamique et c’est là que réside le problème. Il y a comme un mur, un grand saut à faire pour passer de VERT à JAUNE, comme un bouton à pousser pour voir s’ouvrir une nouvelle étendue immense de compréhension et de dialogue.

Si tous les futurs habitants de la maison de vos rêves sont comme vous, il faudrait aussi payer des domestiques qui supportent les travaux ennuyeux que vous tous ne supporterez pas, même en écoutant la radio, ou des mp3, en dansant ou en faisant des compétitions de ceux qui rangent le plus vite. Ne cherchez pas de maison en Afrique car après les premières semaines super, l’avalanche de contraintes et autres déboires vous déprimerait!

J’ai déjà expliqué que personne n’est comme moi et je ne suis comme personne, mais il a toujours été dans l’idée que les tâches que d’autres aiment ou savent mieux faire que nous-mêmes le feront pour nous, comme nous ferons pour eux des choses qu’eux ne savent pas faire. On n’aurait même pas besoin de passer par le truchement du système avec de l’argent. Pour ce qui est de l’Afrique, elle a des valeurs POURPRE, ROUGE, BLEU et un peu ORANGE. Là où j’étais, les valeurs POURPRE dominaient et me convenaient bien. J’ai un tout autre style de vie en Afrique qu’ici, ce n’est pas comparable et pour les contraintes, j’ai toujours accepté celles que j’ai choisi d’accepter et j’ai énormément de mal avec celles qu’on m’impose, c’est ainsi dans ma zaparité, donc je fais tout pour éviter des contraintes imposées par d’autres et de voir celles que je peux accepter pour avoir une vie la plus agréable possible. Alors, non, l’Afrique ne me déprime pas, bien au contraire.

À mon mésophrène avis, il vous faut trouver un psy parmi les plus honnêtes et lucides sur leurs limites et celles de leur profession, des psys qui ont encore envie de servir à quelque-chose pour de bon et qui vous débloqueront un peu d’argent pour que vous puissiez déstresser un minimum.

Je ne sais pas quelles expériences a faites Matern pour qu’il pense qu’un psy puisse débloquer des fonds, peut-être en se faisant déclarer handicapé mental ou quelque chose de ce genre et recevoir une allocation de handicapé. Cela peut aider certains, mais n’est pas une solution pour tout le monde. Mais c’est la deuxième fois qu’il me parle de psy, et c’est la réponse classique du système : contre le mal-être, on n’aide pas à changer de vie ou changer de société, mais on répond avec des pilules et des psys. J’aurais tendance à penser que les psys font des études de psy d’abord pour s’aider eux-mêmes, et comme on ne peut pas vraiment rentrer dans la tête de quelqu’un, ils font régulièrement des bourdes, notamment là où c’est particulièrement dangereux, à savoir dans le registre criminel. Alors non, Matern, un psy, je n’en ai pas besoin, il ne me comprendrait pas, même s’il y met la meilleure des volontés. Il faudrait qu’il soit formé à la surdouance, avec une longue expérience et ensuite nous n’aurions pas de dialogue “médecin-patient”, mais d’égal à égal. Tout le reste ne fonctionne pas. D’ailleurs, nous sommes tous des êtres psychologiques et à ce titre, je suis mon propre psy et ça marche très bien entre Moi et Moi, c’est entre Moi et les Autres que ça cloche parfois, mais j’ai fait pas mal de progrès je trouve. Alors le psy n’est pas non plus une solution envisageable.

C’est mon dernier mot car sinon je suis clairement dépassé par ce que je lis et laisse ceux qui vous comprennent prendre le relais.

Je regrette de vous voir partir, Matern, car avec vos messages, vous avez fait du bon travail, vous m’avez permis de clarifier certains points, ce qui est extrêmement important pour nous, les hyperphrènes, mais aussi pour les mésophrènes. Alors je vous remercie de tout cœur pour votre participation, et si l’envie vous reprenait, n’hésitez pas. Je serais toujours encore intéressée de savoir ce qui vous dépasse.

97-Surdouance, blanc et noir

Ce que les gens pensent, ce qu’ils comprennent est en lien direct avec le passé éducatif qu’ils ont eu, le présent qu’ils vivent et même l’avenir qu’ils imaginent qui est basé sur le passé et le présent. En outre, il y a certaines conditions-cadre qui font que certaines personnes se comprennent et d’autres pas. Si des personnes ne se comprennent pas, mais sont intéressées mutuellement ou ensemble par un certain sujet, elles vont faire des efforts sinon le dialogue s’arrête tout de suite et chacun se tourne vers autre chose qui réponde à ses besoins. Car s’intéresser à quelque chose répond à un besoin personnel à satisfaire.

Elève studieuxPersonnellement, j’ai un incommensurable besoin de savoir, d’apprendre, d’étudier, d’analyser, que ce soient des idées, des situations ou des relations sociales. C’est une caractéristique de ma surdouance que d’autres n’ont pas ou du moins pas dans mes extrêmes. Un jour, j’ai lu une phrase qu’aurait prononcée Éléonore Roosevelt, une ancienne première dame des États-Unis, que je recopie avec mes mots: « Les esprits simples parlent des gens, les esprits moyens parlent de choses et les grands esprits parlent d’idées. » Ce n’est pas à moi de juger si je suis un grand esprit, mais le fait est que parler des gens, ce que tellement de gens adorent faire, ne m’intéresse pas le moins du monde. Parler d’idées me manque terriblement, et parler de choses est ce qui me reste quand j’ai le loisir de parler à quelqu’un. J’ai donc déjà là un gros problème pour me faire comprendre, ce qui fait que les contacts étroits sont très limités, mais très profonds. Certains mettant l’accent sur la quantité, d’autres sur la qualité. Donc, mes articles ne sont pas des bribes de phrases truffées de fautes d’orthographe ou de raccourcis incompréhensibles comme sur Twitter, mais des paragraphes réfléchis et souvent relativement longs. Mais moi aussi, j’ai mes limites. Lorsque je reprends un article de plusieurs pages comme celui sur l’OPPT (le nouveau paradigme) pour le faire connaître aux personnes qui passent sur mon blog, je le découpe en plusieurs parties pour le rendre plus digeste.

Alors, oui, je suis difficile à comprendre, mais je remercie ceux qui font l’effort d’essayer de me comprendre et il y a des gens qui me comprennent, alors pourquoi pas le lecteur?

Pour ce qui est de la remise en question, c’est un trait naturel chez moi, car il y a tellement de mensonges et de gens menteurs dans le monde que je suis bien avisée d’être méfiante et de ne pas gober tout ce qu’on me raconte, surtout dans le domaine médical. D’ailleurs, si je n’avais pas fait confiance dans un autre domaine à des gens qui étaient des loups et qui se montraient sous la cape du Chaperon Rouge, je ne serais pas dans la situation dans laquelle je suis.

Pour le système social, c’est comme avec l’identité nationale, il n’y en a pas qu’un, il y en a au moins sept, voire plus même. Pour comprendre cette phrase, il faut avoir lu, sinon le blog du Cercle Jaune Plus, au moins l’article sur l’identité nationale.

Si j’exprime ce que je pense, si je dis « la » vérité, ce ne peut être que MA vérité, MA réalité, qui peuvent toutes deux être totalement différentes de celles de quelqu’un d’autre, car basées sur MON passé et MON présent. J’adore donc découvrir les « inconnues sans nombre pour toutes sortes de situation », car elles me permettent d’élargir mon esprit.

Maison de caractèrePour mon déménagement, je l’ai prévu depuis plus de deux ans, j’ai visité des maisons pour en faire une Maison pour Surdoués en Errance où je compte vivre, mais comme on se moque totalement de mon/notre bien-être, je n’ai jamais eu les fonds nécessaires. Ce ne sont pas de fausses photos, mais chacun est libre de croire ce qu’il veut. Dans le fameux groupe Google, j’avais lu, qu’il ne fallait jamais faire de suppositions, car elles peuvent être très erronées. Depuis, je me teste parfois pour voir s’y j’arrive à tenir sur la durée, mais je sais bien que c’est trop difficile, voire impossible, car nous avons été élevés ainsi et parfois les suppositions peuvent aussi être utiles. De toute manière, si quelqu’un veut faire quelque chose pour quelqu’un dans la souffrance, il a de nombreuses possibilités pour s’assurer que ses dons vont entre de bonnes mains.

Article 1-Déclaration des droits de l'hommeLe message sur lequel est basé le présent article se termine ainsi : « Si je comprends bien, une personne qui vous ressemble ne trouverait pas de difficulté là où moi j’en trouve? » Je dirais qu’il faudrait que j’aie une sœur jumelle pour avoir une chance que cette personne me ressemble et me comprenne sans difficulté. Pour toutes les autres, aucune ne me ressemble et je ne ressemble à aucune, donc nous faisons toutes et tous des efforts plus ou moins grands pour se comprendre ou se faire comprendre, avec malgré tout de nombreux malentendus. Néanmoins, dans le livre de Cécile Bost « Différence et souffrance de l’adulte surdoué », il est question d’une certaine Aglaïa qui explique combien les relations avec autrui sont faciles pour elles en Afrique, ce qui l’avait agréablement surpris, alors qu’en France c’est tout le contraire. J’ai fait exactement la même expérience lors de mes séjours en Afrique, alors que j’ai tant de mal en France, d’ailleurs ceux qui se disent surdoués eux-mêmes m’excluent de leurs contacts sociaux, j’ai donc du mal à les prendre au sérieux quand ils parlent de coopération, d’entraide et qu’ils font tout le contraire.

96-Échanges avec un commentateur

Récemment, j’ai trouvé un commentaire sous l’article précédent. Comme je ne veux pas trouver de stupidité ou de vulgarité sur mes blogs, les commentaires sont modérés. Et ce commentaire là m’a inspiré à y répondre sous forme d’article.

Personne ne va prendre le risque de donner à des personnes difficiles (ou impossibles) à satisfaire. Si vous êtes bien dans vos têtes mais qu’aucune activité rémunératrice ne vous paraît adéquate, l’espoir d’obtenir de l’argent pour raisons médicales existe. Il arrive que des psys diagnostiquent un handicap pour “trouble caractériel”. Il s’agit bien sûr de leur dire qu’on n’est pas en dépression, que seules les finances sont un problème, sinon il nous mettent en psychothérapie, ou même nous proposeront des médocs, ce qui n’est pas le but.

Matern

PS: les photos ne me choquent pas, une personne seule a vite fait le ménage; deux ou trois heures d’efforts à un rythme lent suffisent, à moins d’être très handicapé bien sûr.

Monsieur,

Donner-RecevoirMerci pour l’expression de votre opinion. Personnellement, je trouve qu’on donne de l’argent à des débiles pour qu’ils aient une vie décente, mais on la refuse à des surdoués à problèmes, parce qu’on part du fait erroné que les surdoués s’en sortent toujours, qu’une grande intelligence permet de toujours trouver des solutions à ses propres problèmes. Certes, il y a des surdoués qui s’arrangent très bien avec le système et se remplissent les poches en extorquant de manière légale l’argent des pauvres. Mais quand on a un esprit de justice très poussé, on ne participe pas à ce petit jeu méchant. Et quand on est toujours face à plus fort qui refuse d’aider, on finit comme tant de surdoués qui vivent en-dessous de leurs moyens dans une société de mésophrènes.

En outre, je m’érige contre cette idée fausse qu’il suffit de chercher du travail rémunéré pour en trouver. C’est archi-faux, encore plus au niveau d’un surdoué et pire encore quand le mot est au féminin. Et pour la majorité mentale, c’est faux également, car une simple réflexion mathématique devrait montrer qu’en multipliant la population sans réfléchir et en remplaçant les postes de travail par des machines, il arrive un moment où des gens sont superflus. Pour qu’ils ne fassent pas une révolution violente, on leur verse le RSA.

Pour les psys non formés à la surdouance, il est évident qu’ils vont diagnostiquer un trouble quelconque pour justifier leur existence et répondre à l’appel de l’industrie pharmaceutique. Personnellement, j’ai juste pitié des psys et ne vais plus les voir, je fais ma propre psychologie. C’est un sujet qui me passionne depuis longtemps. Mais notre blog pourrait aussi permettre qu’ils se forment à la surdouance, ce qui est de leur responsabilité dans le monde d’aujourd’hui.

Par ailleurs, la plupart des surdoués ne sont pas des personnes difficiles, juste différentes, il faut savoir les prendre, savoir comment ils fonctionnent, s’intéresser à leur personne et non à des babioles superficielles comme les mésophrènes ont l’habitude de le faire.

Donner-Recevoir Abbé PierreEt cela ne me viendrait pas à l’idée de demander de l’argent à l’État qui n’existe plus depuis 2012, qui est devenu une entreprise capitaliste comme une autre.

Je suis un être libre, doué de conscience et de raison et je m’adresse à d’autres êtres libres doués de conscience et de raison. C’est à eux que je m’adresse pour des dons pour l’association ICEA.

Pour ce qui est du ménage, pour la plupart des surdoués, c’est une tâche répétitive, ennuyeuse et de la routine, ce qui est contraire aux besoins d’un surdoué. Donc, on limite au strict minimum en général. Dans mon cas, je souhaite déménager, je ne vois donc nullement l’intérêt de faire le ménage ou de ranger. En outre, j’ai 40 cartons de notre association avec des chaussons de bébé pour un projet humanitaire. Je n’avance pas, parce que je fais du social et de l’humanitaire et que tout le monde s’en moque, nous ne recevons pas de dons.

Pour ce qui est d’être bien dans nos têtes, nous ne pouvons exister sans les autres, c’est d’ailleurs la raison, il me semble, qui pousse les mésophrènes à se marier et à créer des familles, et quand les autres nous excluent, nous refusent l’aide dont nous avons besoin, nous méprisent, alors évidemment nous ne pouvons aller bien. Les petits bonheurs des zapars que les autres ne comprennent pas souvent peuvent parfois servir à suppléer au manque de chaleur humaine, mais cela ne fonctionne pas souvent surtout si l’exclusion dure depuis des années. En fait, nous sommes souvent comme sur des montagnes russes émotionnelles avec des hauts et des bas constants, ce qui est éreintant à la longue et ne mène à rien. Donc, seule une maison commune nous apportera la solution dont nous avons besoin.

94-Voyage à Lisbonne, un temps de réflexion

Le bus Lufthansa qui va de Strasbourg à Francfort était à l’heure, mais certains passagers ont posé des problèmes, de sorte que nous sommes partis avec une dizaine de minutes de retard. Mais il y avait une heure de battement à l’aéroport, donc aucun problème. Comme lundi était un jour de pluie à Strasbourg, j’avais regardé la météo pour Lisbonne et j’ai vu avec joie du soleil pour toute la semaine.

F-15-Avion décollantArrivée au terminal 1 pour faire enregistrer mes bagages, on me dirige vers le comptoir 460 où l’hôtesse d’accueil avait été remplacée par une machine. C’est la poursuite de la déshumanisation de la société par le capital-roi du valmème Orange. Les machines sont moins chères que les êtres humains, pas de congés, ni de maladies, on les remplace donc, et la majorité mentale ne comprend pas cette équation pourtant très simple, que si les gens sur un territoire continuent à se multiplier sans réfléchir et que de l’autre côté les salariés sont remplacés par des machines, alors il n’y pas d’emploi pour tout le monde et des parfaits demeurés sont capables de répéter sans cesse « mais, va chercher du travail! » avec l’aplomb de ceux qui sont convaincus qu’il y a du travail pour tous, qu’il suffit de chercher, mais qui n’y connaissent rien à la société capitaliste.

Comme c’était la première fois que je devais coopérer avec un engin, je voulais commencer à étudier ce que la machine me dirait, subitement un homme en tenue de travail derrière le comptoir apparut pour m’expliquer ce que je devais faire. Cela faisait tout bizarre d’imprimer soi-même la bande d’indications de vol que l’on colle autour d’une anse du sac de voyage. Cela faisait tout bizarre de poser son bagage sur le tapis roulant sans y avoir été invitée par une voie agréable et parfois même un joli sourire. Curieusement, je ne l’ai même regardé avancer et disparaître pour m’assurer que tout fonctionnerait, mais il était bien là, à l’arrivée.

Au contrôle des bagages à Francfort, il faut, comme partout ailleurs, sortir les appareils comme un ordinateur portable de son sac. Au début, je n’avais pas l’intention de sortir l’urne d’un défunt qui retournait dans sa terre natale et que je véhiculais dans mon sac à dos. J’avais l’intention de voir ce qu’ils me diraient au contrôle après le passage du sac au scanner. Puis j’ai finalement dit à l’agente de contrôle que je transportais une urne mortuaire mais que j’avais les papiers correspondants que je lui tendis. Elle fit mine de regarder en détail les papiers, mais ils étaient tous en français et je doute qu’elle ait compris quelque chose. Mais les tampons officiels ont fait leur effet et je suis passée sans problème.

Le vol au-dessus du Portugal était magnifique, j’avais un siège fenêtre et pouvais voir toutes les petites lumières des routes et ruelles de campagne scintiller. Cela faisait l’effet d’une peinture ou d’une photographie des neurones et synapses du cerveau. Fascinant.

Pour une zapare comme moi, le vol était un peu long et j’avais hâte d’arriver. Comme l’avion venait de Lisbonne et avait déjà pris du retard au départ de Francfort, il n’a pas pu tout rattraper et nous sommes arrivés avec une demi-heure de retard à Lisbonne.

Pour nous occuper, il y avait un repas et une boisson dans l’avion: des macaronis avec une très bonne sauce tomate, un petit morceau de brocoli, un petit pain avec du beurre, une petite bouteille d’eau plate, un verre de vin rouge au choix et deux short-bread, un repas d’avion parfait, sauf que ce n’est pas bio et par conséquent plein de choses qu’on n’aime pas et qui se cumulent dans notre corps et qui sont très mauvaises pour notre santé.

04-Le lit d'une princesse - CopieAprès avoir récupéré mon sac de voyage et m’être dirigée vers la sortie, je me demandais comment j’allais trouver Victor parmi tout ce monde à attendre, mais c’est lui qui m’a appelée et m’a fait signe. Quand j’étais près de lui, il m’a présenté Isabel, sa femme, avec laquelle j’avais déjà correspondu par courriel.

Nous sommes montés en voiture et en quelques minutes, nous étions à la maison. A table, j’ai sorti l’urne du défunt. Nous avons parlé pendant une demi-heure de diverses choses, puis on m’a montré la chambre où j’allais dormir. C’était celle de la fille aînée de la famille qui est en vacances, une jolie chambre de princesse.

93-L’hyperphrénie de Pèire Frinc

Après avoir lu les premières phrases du livre de Pèire Frinc, je lui ai écrit en lui demandant s’il n’avait pas quelques idées pour nous trouver cette maison pour surdoués dont nous avons tant besoin. Je lui avais parlé de moi, de ce que je faisais, de ce dont j’avais besoin, un mail relativement long avec la fameuse question sur la maison. Quelques jours plus tard, il m’a répondu “Non, désolé… Par contre ça me fait penser à une collocation de jeunes hyperphrènes très célèbre: The big bang theory. Faites-moi signe quand vous aurez lu le milieu de mon livre.”

Je ne connais pas cette colocation, et une petite recherche sur Internet m’a montré que c’est une sitcom américaine, ce qui ne m’a jamais intéressé. Je préfère donc retourner à son livre. Comme il est tout petit, on en arrive vite au bout… avant la partie en Occitan qui ne sert que ceux qui parlent la langue!

Mais ce qui est bien plus important, c’est ce qu’il écrit vers le milieu de son livre.

Vers un mouvement des hyperphrènes

Nous, les zapars, surdoués, hyperphrènes, en avons vraiment marre de devoir faire des mains et des pieds pour nous faire entendre, pour nous adapter à une société phrénocentriste, ce que nous n’arrivons pas à faire en raison de la configuration de notre cerveau, mais qui, elle, de son côté considère qu’elle n’a aucun effort à faire pour nous faciliter la vie. « Nous sommes une minorité mentale qui, comme toutes les minorités, souffre de sa condition. »

Nous voulons vivre dans une société où tous les types de cerveau sont acceptés, et pas seulement tolérés. Une société où chacun est un enrichissement pour l’ensemble, où la diversité mentale fait progresser la solidarité et pas le contraire, une société où nous avons les mêmes droits que les autres, car notre singularité mentale imprègne tout notre être. Nous avons appris à vivre avec, maintenant c’est aux autres, à la majorité mentale, les mésophrènes, de s’adapter à nous, à notre place dans la société, celle où nous ne souffrirons plus et où nous pourrons être utiles aux autres.

Pèire Frinc propose une solidarité de condition. Je suis tout à fait d’accord avec une telle idée, par contre s’il fait les mêmes expériences que moi avec les hyperphrènes, on n’est pas encore prêts d’y arriver. Il écrit:

« Entre nous, reconnaissons-nous. Ne restons pas isolés. Retrouvons-nous. Acceptons-nous. Arrêtons de nous juger selon les codes de la majorité mentale. Soyons indulgents envers nos étrangetés. Étudions ensemble, travaillons, ensemble. Entraidons-nous. Apprécions-nous et apportons-nous de l’estime et de l’affection. »

Je zappe sur la phrase qui suivait où il est question de se marier et d’avoir beaucoup d’enfants. Personnellement, cela me rappelle tellement les idées de la majorité mentale que j’en suis très très éloignée.